Les Cavaliers de l’Apocalypse, une saga à ne pas manquer
Larissa Ione, auteure de la saga Demonica, nous fait découvrir une nouvelle série encore meilleure que la précédente : Les Cavaliers de L’Apocalypse. Le premier tome, Guerre, est sorti en format poche chez Milady le 11 juillet dernier mais la série est présente depuis plusieurs mois en grand format chez Bragelonne. L’histoire met en scène quatre frères et sœurs destinés à déclencher l’Apocalypse. S’ils veulent l’éviter et garder leur humanité, ils devront mettre tout en œuvre pour empêcher que les prophéties à leur sujet se réalisent.
Suite aux machinations de démons, Reseph, Ares, Thanatos et Limos, ont failli exterminer la race Humaine. Le royaume céleste, pour se venger, a décidé de les punir en les désignant comme gardiens d’Armageddon. Ils auraient cependant le choix de lutter pour le Bien ou pour le Mal. Chacun reçu un sceau avec des prophéties. Leurs sceaux doivent rester intacts, autrement les frères et sœurs deviendront le mal incarné : les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Ils changeront alors de noms pour s’appeler Pestilence, Guerre, Mort et Famine. Les frères et sœurs préfèrent rester humains mais nombre de démons ne sont pas d’accord et mettent tout en œuvre pour que le mal triomphe.
Au début du premier tome des Cavaliers de l’Apocalypse, un des frères va voir sa prophétie se réaliser et embrasser sa partie démoniaque. Il aura alors pour but de rallier ses frères et sœurs à sa cause, par n’importe quel moyen. Si dans ce premier tome on découvre les Quatre Cavaliers, l’histoire est surtout centrée sur Ares destiné à devenir Guerre.
Afin qu’Ares ne suive pas les traces de son frère, il doit retrouver un ang déchu qui possède son agimortus (« Élément déclencheur qui amène les sceaux des Cavalier à se briser »). L’ange est retrouvé par son frère démoniaque qui le tue afin de transformer Ares en Guerre. Cependant, l’ange, dans un dernier souffle, transfère l’agimortus à une humaine, Cara. Ares doit alors la protéger et éviter qu’elle ne meurt trop rapidement, chose difficile étant donné que les humains porteurs du symbole ne peuvent y survivre très longtemps et que Ares est privé de ses pouvoirs dès qu’il est proche d’elle…
Avec Les Cavaliers de L’Apocalypse, Larissa Ione nous fait découvrir un monde surnaturel où démons de tout genre et anges (déchus ou non) cohabitent. Elle a créé des personnages fascinants de par leur pouvoir et leur personnalité. On s’attache très rapidement à nos quatre héros même s’ils sont un peu bourrus et vraiment arrogants. L’intrigue est bien menée du début à la fin car le suspense ne réside pas seulement dans l’histoire de Guerre. L’auteure sait créer plusieurs intrigues avec plusieurs groupes de personnes dans une même histoire. Autant dire que le lecteur reste captivé chapitre après chapitre dans ce premier tome des Cavaliers de l’Apocalypse.
Larissa Ione a décidé de faire entrer dans ce monde démoniaque une humaine qui ne connait rien à cet univers. Cela va permettre au lecteur de comprendre, en même temps qu’elle, dans quoi elle a mis les pieds, et de cerner un peu mieux les futurs protagonistes des prochains tomes des Cavaliers de l’Apocalypse.
Guerre est un livre à la fois envoûtant et intrigant. L’action ne manque pas, ainsi que les scènes de pure barbarie, ce qui n’est pas pour me déplaire ! Les Cavaliers de l’Apocalypse s’annonce comme une saga qui pourrait ravir tous les lecteurs qui aiment un tant soit peu le surnaturel. Une série à ne surtout pas manquer !
A la fin du livre, on a la chance de pouvoir découvrir le premier chapitre du second tome, Famine. Dès le début, on se rend compte que ce roman va être aussi génial que le premier. J’ai hâte de découvrir l’histoire de la sœur des Cavaliers…
« L’un des serviteurs vampires de Thanatos s’empressa de nettoyer les restes de Batarel, et se prosterna devant Ares.
– Puis-je vous débarrasser de ces morceaux de chair, sire ?
Quelle politesse ! Bien sûr, la plupart des créatures n’hésitaient pas à lécher les bottes aux Cavaliers de l’Apocalypse.
Sage comportement, sans doute. Après réflexion, c’était même la meilleure chose à faire.
Cirez-nous bien les pompes, car une fois nos sceaux brisés, vous en prendrez plein la tronche. »