[Voyage] Lima, Cuzco, Nazca… Pérou ! partie 2
PEROU
C’était pas l’Pérou ? Oh que si !
Nous sommes le 17 esptembre. Allons-nous rester la journée à visiter la ville et faire le Machu demain, quitte à perdre une journée et à rentrer tard le lendemain ? La décision fut rapide, nous étions en début d’après-midi, le temps n’était pas fameux mais nous voulions voir le Picchu.
Délestés de nos sacs, nous marchons presque à dix centimètres du sol tellement nous nous sentons légers. Nous achetons les billets nécessaires pour le Machu (dans les 40 euros si mes souvenirs sont bons) et attendons le bus. L’option « à pied » a été définitivement écartée en un quart de seconde (il aurait fallu encore 1h30 pour atteindre le sommet).
Le bus arrive, on embarque avec tous les touristes. Nous nous sentons uniques alors que nous sommes entourés de personnes qui vont voir le Machu… Sensation bizarre.
Le bus monte, monte pendant 20/30 minutes et croise les courageux qui mettront trois fois plus de temps à arriver au sommet. Nous atteignons l’entrée qui jure avec l’environnement. C’est touristique à souhait avec restaurant hors de prix, magasin souvenir et des centaines de touristes. Nous passons l’entrée et nous mettons un tampon Machu Picchu sur notre passeport, la classe !
C’est parti pour une dizaine de minutes de grimpettes. Le temps est dégagé, le soleil pointe son nez. La journée va se terminer par l’une des 7 merveilles du monde ! Nos efforts vont être récompensés, nous sommes ravis et émus et ils nous restent pourtant tant de marches à gravir.
En haut, le Machu se dresse devant nous, je me pose quelques secondes devant, je lâche quelques larmes. Je ne sais pas quelle en est la raison, l’émotion, la fatigue, le bilan dressé de cette année pourrie ? Je ne sais pas. Je suis là, je suis le maître du monde… et nous sommes une cinquantaine à le croire. C’est la fin de journée, les touristes se font rares et c’est tant mieux. On se pose près du bord des « étages » et on admire. Comble de la chose, un péruvien à la con est là et met sa musique à fond… merci la tranquillité. Un petit regard de français râleur et on se remet à contempler la vue.
L’appareil photo crépite, nous faisons le tour des ruines, nous respirons à plein poumon malgré les milliers de mètres d’altitude. A un moment, nous nous posons au soleil et nous reposons enfin.
Le sommet de la montagne peut être visité mais il faut du courage pour y arriver. Nous partons le cœur léger et la tête pleine d’images, nous redescendons en bus et nous pouvons enfin souffler : notre première étape est validée.
Le plus dur est de savoir quand et comment repartir ? Laetitia a un budget serré, la fatigue est là et l’expérience passée peut en témoigner : il nous sera difficile de refaire le chemin inverse. Nous réservons alors un train pour Ollantaytambo, départ demain. La journée se termine et nous en profitons pour aller au marché local qui fourmille d’objets typiques à prix minimes. Un bonnet là, une écharpe ici… et il se fait faim !
Petit restaurant d’Aguas Calientes où on nous propose une pizza Machu Picchu pour moi et un tapas pour Lat. Bien mangé, un peu salé mais en forme, nous pouvons aller dormir !
Le train est original, son plafond transparent permet de jouir des hauts reliefs. Tout le long du voyage nous ferons aussi connaissances avec des paysages typiques, des baraques près d’une rivière, ou un élevage de chevaux. Plaisir des yeux 🙂
Durant le voyage nous avons le plaisir d’avoir un petit encas avec thé aux feuilles de coca et petites mignardises avec cacahuètes et chips (vraiment petites). Le thé est fade (comme le thé hein :p) mais il fait du bien.
Nous arrivons à Ollantaytambo, dès l’arrivée des dizaines de Collectivo souhaitent nous amener à Cusco, notre destination. Un conducteur baisse son prix exprès pour nous, ce que l’on croit puisque rapidement, chaque passager aura son propre prix et au final, il demandera la même chose à tout le monde, « le business » vous comprenez ? Un peu énervée par ce marchandage, Laetitia veut décompresser dans un cyber café.
Que faire ? Prendre un bus jusque Nazca ? Aucun ne le propose à un prix attractif, il faut encore passer par Cruz Del Sur. Sécurité plutôt que nervosité. Le départ est prévu dans quelques heures, nous pouvons donc visiter la ville comme il se doit. Nous ne voyons qu’un tiers de la ville mais c’est déjà un plaisir des yeux encore, pas mal de couleurs dans les bâtiments, d’architectures…
Il est temps de partir. Rebelote, le bus Cruz Del Sur est devenu notre compagnon. Direction Nazca et ses étranges lignes. Et je dois avouer que je regrette profondément ce qu’il va se passer…