The 100 2×14 Bodyguard of lies
La série prend de plus en plus de personnalité avec cet épisode rythmé et riche en contenu.
On se concentre sur trois intrigues essentielles de cette fin de saison : la vie chez les Grounders avec Clarke et Octavia, Bellamy au Mount Weather et Jaha et Murphy qui cherchent la Cité des Lumières.
On ne dira pas que tout est magnifiquement orchestré puisqu’on ne parle pas de la mère de Clarke, de Kane, de Jasper et des autres… tous oubliés et mis de côté pour se consacrer aux personnages qui font avancer les choses. Excusons cette écriture facile pour ne dire que du bien de l’épisode. La tension est très palpable dans les derniers épisodes et on arrive à douter de la réussite de chacun des personnages. Si Clarke nous ressasse son plan de carrière à fond les ballons, le fait qu’elle soit « in charge » lui amène quelques ennuis ou même une certaine providence dans un ship très inattendue et vraiment surprenant. The 100 arrive à surprendre dans un autre domaine !
Du côté de Bellamy, on remarque une écriture assez ciselée du personnage qui n’a qu’une mission et qui va droit au but. On le sent sincère dans sa démarche, motivé et toujours mal mené. Un vrai héros. Il prend de plus en plus de charisme au fil des scènes. Bizarrement, les scénaristes oublient facilement que les grands méchants ont un cerveau en limitant leur champ d’action à un gros missile et un brouillard. Aucune autre force de frappe ? Vraiment ?
Les scénaristes n’ont pas oublié que la série pêche en sentiments en proposant en plus du ship de Clarke, un rapprochement Wick / Raven bienvenu et attendu par votre serviteur. Le personnage de Wick est vraiment très frais et son retour fait plaisir. Oublié pendant dix épisodes, il revient comblé le vide du personnage de Raven et lui offre un quart d’heure de mise en avant. Vous l’avez remarqué, j’arrive quand même à trouver des petits défauts à l’écriture mais ça n’enlève en rien la générosité de l’épisode.
Pour Jaha et Murphy, le champ de mines élimine quelques figurants et donne encore une épaisseur à l’atmosphère de tension de cet épisode. Murphy devient la caution sarcastique de la série à un niveau qu’il n’avait pas encore atteint. Il perd sa méchanceté pour gagner en cynisme. Ca fait du bien au personnage et permet de le maintenir dans l’intérêt général du spectateur. Cette Cité des Lumières sera au centre de la saison 3 vu comment tout est amené pour maintenir l’intérêt et la curiosité croissante du spectateur.
Bodyguard of lies prépare d’une très belle manière le terrain à un final en deux parties qui sera enfin une proposition viscérale d’action, sentiments et événements. Mal partie, la saison 2 de The 100 se termine en apothéose.