Rick and Morty saison 3 épisode 7 : The Ricklantis Mixup (critique avec spoilers)
Ce septième épisode propose enfin un concept mais se perd un peu.
Rick et Morty sont en route vers Atlantis lorsqu’ils sont interpellés par Rick et Morty de la Citadel, endroit vu dans le 1×10. Cette Citadel est remplie de Rick et de Morty d’univers différents. Se voyant refuser leur requête par nos Rick et Morty, les parallèles reviennent dans la Citadel.
C’est le jour des élections et les Ricks et Mortys de la Citadel sont en plein bouleversement majeur. Nous suivons donc différents Ricks et différents Morty comme le Fat Morty, Simple Rick, Cool Rick, Lizard Morty. Cet épisode se fatigue à nous raconter une bête histoire d’univers parallèle. Dans la simplicité de proposer des centaines de versions de nos personnages, l’épisode est plutôt centré sur la façon dont nous sommes tous conditionnés, en Rick ou en Morty. Malgré les différences, un Morty sera toujours un Morty et un Rick sera toujours un Rick. Et la fin de l’épisode se permet le luxe de penser que tout pourrait changer en faisant de Morty quelqu’un qui a le pouvoir de changer les choses.
Malgré un univers fascinant, les Rick et les Mortys font des tâches ingrates et les mêmes problèmes se créent que l’on soit sur une planète normale ou une société avec deux seuls modèles physiques. Les faibles et les forts se divisent. Et cet épisode, au-delà de ce message, ne parvient pas à nous sortir de cette ambiance lourde. Les tentatives d’humour échouent par un manque cruel d’énergie. On recycle certaines blagues, on se moque sans second degré de personnages pathétiques. Et si les idées créatives maintiennent l’intérêt (le portail défaillant est assez marquant), l’épisode se perd dans cette lourdeur narrative. Cet univers noir n’en fait pas un mauvais épisode mais Rick and Morty a tout de même besoin de soupapes, de comic relief.
Cet épisode n’a pas accroché même si la note d’intention était très louable. La richesse de l’univers n’a pas permis à cet épisode de briller.
J’aime beaucoup vos review que je suis depuis un certain temps ( saison 2 de Rock and Morty ), et je suis du même avis la plus part du temps, autant la j’ai vraiment apprécié l’épisode et les thèmes abordé surtout sur le « fonctionnement de la société » même dans un univers ou nous sommes tous identique il y aura toujours un moyen de se faire dominé …
et surtout je pense que cette épisode servait réintroduction à Evil Morty !!
Et on peut dire que pour le coup c’était vraiment énormeeee !!
Le Main theme de Evil Rick est vraiment fabuleux ( me rappel les Pixies ) !
Pour dire que cet épisode était excellent mais il aurait pu être meilleur si il ne servait pas juste d’introduction à Evil Rick.
Merci à vous pour vos reviews de qualité ! <3
Merci beaucoup ça fait plaisir 🙂
Oui j’avoue que cet épisode m’a laissé de marbre. Je suis conscient qu’il est assez consistant et intéressant mais je ne suis pas rentré dedans. Je ne le trouve pas mauvais mais il m’a autant marqué que les autres.
Bonjour,
J’ose une question : mais aviez-vous noté que le Morty qui a pris le pouvoir est le même que celui de l’épisode 1×10 ?
Au cas où
« Et la fin de l’épisode se permet le luxe de penser que tout pourrait changer en faisant de Morty quelqu’un qui a le pouvoir de changer les choses. ».
On ne parle pas d’un Morty lambda. On parle d’Evil Morty. Qui va forcément avoir un impact sur le reste de la saison, voire de la série (cf : la scène de conclusion).
Rien que le fait de mettre en parallèle un monde dans lequel rien ne semble pouvoir changer, car un Rick est un Rick et un Morty est un Morty, et de voir le retour de « ce » Morty particulier, ça en fait un episode structurant, qu’on a envie de revoir.
C’est un episode très important pour le reste de la série à mon avis.
Personnellement j’ai adoré cet épisode, on y retrouve des ambiances de policier noir, de dystopie, de teenage-movie, de thriller politique dans un seul univers cohérent. Le fonctionnement de la société avec ses éléments interchangeables, ses parias, ses grands patrons tous plus iconiques que clichés est très bien dessiné. Et de par la noirceur et le manque d’espoir, on y ressent toute la désillusion des personnages qui sont allé à la citadelle pour être libre. Je pense que la lourdeur était carrément intentionnelle, et les blagues sont plus faites par habitude dans le série que par volonté de faire de vraiment rire. La musique en général était parfaitement gérée. De plus le retour de Evil Morty est très bien amené, Je le trouve personnellement bien plus convaincant en quelques minutes que pas mal de méchant lambda de films d’action en 2h.
Mais c’est vrai qu’on y trouve pas l’énergie et le dynamisme explosif qui a marqué certains autres épisodes, après il était sans doute de tout faire tenir en 20 minutes.
Avez vous seulement vu le rapprochement entre les noirs d’Amérique (les mortys) et les blancs (les ricks) avec une histoire d’enquête de police se rapprochant affreusement de la réalité
Cet épisode est vraiment plus profond qu’il en a l’air remettant en cause le système judiciaire, économique etc
j’ai davantage vu les riches sont les pauvres que les blancs contre les noirs
Enorme épisode, j’ai trouvé le concept génial et surement mon second épisodes préférés de cet saison 3.
L’ending thème ma donné des frissons même si des le début j’espéré revoir enfin evil morty.
Commentaire pas mauvais, mais manque de réflexion personnelle, sauf mon respect. Il y a selon moi une dimension ou tout du moins une référence historique dans cet épisode. Après l’avoir vu plusieurs fois, si on prête attention à certains détails, on s’aperçoit que l’ascension du nouveau président morty s’apparente a celle d’Hitler avant la seconde guerre mondiale. Le climat social tendu et la détresse de toute une société y sont bien représentés, ainsi que de nombreux détails : en allant de l’indéniable éloquence de morty, du rôle que joue son responsable de campagne, en passant aussi évidemment par la manière dont morty met au clair la situation en fin d’épisode. On remarquera aussi les étendards déroulés en signe de victoire dont la couleur est a forte connotation, ainsi que le costume des ricks «convertis» qui se voit orné de tissu rouge au dos, et d’un ecusson rappellant lui aussi le symbole nazi (visible lors de quelques courtes scènes). La violence de «fat morty» renvoie elle aussi à la rigidité des autorités policières et à une forte répression des délits dans certains cas liée à une forme de mépris racial.
Je m’arrête là dans le souci de spoil, merci d’avoir lu
une critique baclée à quoi il manque une recherche plus profonde de l’origine de la création de l’épisode ainsi que de son intérêt.
il faut ouvrir son champ de vision pour en entrevoir les multiples facettes de l’épisode et sa portée dans notre société.
cette review est en tout cas la preuve d’une chose, on ne s’improvise pas critique
J’explique que je n’ai pas accroché à l’épisode d’où une critique légére… Et j’ai critiqué d’autres épisodes donc se abser sur ça… On ne s’improvise pas critique de critique non plus hein 🙂
Merci aux commentaires qui ont su montrer ce que la critique n’a pas su voir et comprendre. Enorme episode rempli de vérités, dur à croire que tout sa sois rentrer en 20min. sans oublier que Roiland a fait les voix de l’épisode entier hormis la pub simple ricks.