On a terminé

American Horror Story Roanoke, une boucherie artistique

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Enfin, le supplice est terminé avec cette saison 6 de American Horror Story que beaucoup ont aimé (mais que beaucoup ont détesté mais il se taisent).

NOTA BENE : Évidemment, toutes les critiques négatives de cette saison ont vu des commentaires de gens qui n’ont rien d’autre à dire que « tu ne comprends rien » « tu te dis critique alors que tu dis de la merde ». Donc je bloque les commentaires puisqu’il n’y a aucune discussion possible et quand on fait l’éloge des précédentes saisons ou qu’on essaye de demander pourquoi la critique négative n’est plus possible, plus personne n’est là. Donc je vous le dis, je prends le « je » pour vous annoncer que cette critique est Mon ressenti et que j’ai adoré la série à différents degrés depuis ses débuts.

Pour rappel, les précédentes critiques de cette saison sont disponibles:

 

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Pour résumer la pensée des 4 précédentes reviews, cette saison est assez vide de contenu, recyclant à foison des scènes de terreur qui perdent de leur impact à mesure que l’on avance dans la saison. Les personnages n’évoluent jamais et ne font que se cantonner au rôle qu’on leur a donné. Sarah Paulson a des lignes de dialogues ridicules, enchaînant les « Oh My God », les « No, no no » et les « I don’t wanna die » jusqu’à écoeurement et rejet de son personnage. On ne lui souhaite alors que de passer à l’as…

L’épisode 8 fait partie des pires tentatives de la série. Prétextant un bain de sang, l’épisode n’est qu’une succession de scènes sans une once de talent, annihilant toute ambition de créer une ambiance, la faute à une mise en scène qui est limitée par la présence des caméras statiques. Le survival horror, le torture porn ne sont pas des choses si faciles à mettre en place. Cet épisode est interminable et s’inscrit tant bien que mal dans la logique de la saison et ceux qui ont aimé, aimeront. Les autres subiront les conséquences  de supporter depuis le début cette orgie de cris et de douleurs.

 

roanoke

Avouons-le, l’épisode 9 apporte beaucoup de fraîcheur. On nage en plein found-footage avec trois jeunes, dont Taissa Farmiga qui fait son retour dans la série,  avec leurs caméras partant enquêter sur place. Le rythme ne faiblit jamais et l’immersion est enfin là avec des caméras POV qui aident le concept. Les wagons sont rattachés petit à petit et cet épisode est une sorte de petit bilan de la saison. Il y a juste encore une fois des caméras trop bien placés pour que ce soit cohérent mais ce n’est pas un défaut qu’on mettra dans la longue liste puisque ce défaut est récurrent. L’épisode se termine par une scène efficace, d’une brutalité malsaine qui se détache des autres par un nouveau sentiment. Les personnages sont effectivement plus proches de nous, plus innocents, moins ennuyeux et ennuyants. On est enfin intéressés par leur sort.

L’épisode 10 permet de conclure la note d’intention artistique de la saison. En effet, Murphy et son équipe ont raconté un événement à l’aide de plusieurs vecteurs d’informations. Nous avons eu la reconstitution façon docu-fiction, la télé-réalité, le found-footage et enfin dans cet épisode, nous avons la story façon E!, l’interview vérité, le traitement d’une news par les flash infos et enfin un traitement beaucoup plus carré avec la fiction qui reprend le pas sur le concept.

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Cet épisode se concentre sur Lee, le personnage n’est pas le plus intéressant. L’actrice, Adina Porter, n’est pas la plus expressive et n’a pas porté son personnage vers quelque chose de très poignant malgré tous les efforts. La story est centrée sur elle et cette portion ne fait que résumer ce que le spectateur sait déjà et pour quelqu’un qui n’est pas en position d’aimer, on sera encore plus largué. L’interview vérité n’apporte rien si ce n’est Lana Winters que Sarah Paulson ressort de la saison 2, Asylum.
On arrive dans le dernier quart d’heure avec des flash news qui ne sont que formelles et transitionnelles pour amener à la conclusion de la saison qui revient sur une mise en scène classique. L’intrigue finale se concentre sur Lee et Flora, sa fille. Elles sont de retour dans la maison. La conclusion s’avère assez expédiée, sans grande poésie, sans grandes idées et c’est tout simplement que la saison ferme ses portes sur une histoire bouclée, chose rare dans la série puisque chaque saison, la plus grosse intrigue est résolue 3 épisodes avant la fin laissant place à des personnages perdus et en roue libre.

American Horror Story nous a sorti une saison assez pauvre qui se repose surtout sur sa forme plutôt que son fond. La série est pourtant une des plus importantes de cette décennie au niveau narration et thématiques. A revenir à une formule pure de terreur, l’équipe créative a loupé le coche pour quelques fans mais a pu réjouir les nombreux amateurs d’horreur pure avec une absence de psychologie notable. On ne sait pas si le manque d’inspiration est là mais après deux saisons bancales, il serait temps pour la série de revenir à un concept simple mais avec des personnages beaucoup plus diversifiés, à un esprit de bande, de famille.
La saison est encore très différente de la précédente et il sera difficile d’établir un classement des saisons mais nous allons vous proposer ça très prochainement. Gare à vous.

 

 

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Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

Une réflexion sur “American Horror Story Roanoke, une boucherie artistique

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