Les fans du jeu l’attendaient : Resident Evil, T1 : La Conspiration d’Umbrella
C’est le 22 août dernier chez Milady que la saga Resident Evil de S.D. Perry a été relancée. Inspirée des célèbres jeux, le premier tome, La Conspiration d’Umbrella, était attendu depuis longtemps par les gamers. Dans ce premier volet, on va découvrir l’équipe des S.T.A.R.S, une unité d’élite censée pouvoir parer à toute éventualité. Pourtant, les membres ne s’attendaient certainement pas à ce que ce manoir abandonné en plein milieu de la forêt ne soit pas aussi tranquille qu’il y parait.
L’histoire commence comme n’importe quel roman policier : des crimes ont été perpétués dans une petite ville. Le ou les tueurs n’ont pas été identifiés, alors la police locale fait appel à une unité d’élite. Mais c’est bien là que s’arrête le genre « policier ». On s’y attendait, Resident Evil est plutôt un roman d’horreur.
Au début du livre, on va vivre l’histoire par-delà Jill, membre des S.T.A.R.S & ex-voleuse, mais rapidement on va se rendre compte que l’auteure va prendre chaque membre de l’équipe comme narrateur. C’est une bonne idée car lorsque le suspense sera à son comble et que l’équipe devra se séparer, on vivra l’enquête du point de vue de chaque personnage. Certains sauront ce qui se passe réellement dans ce manoir, d’autres pas du tout. Et lorsqu’ils échangent leurs théories, on se rend compte qu’ils ne se font pas confiance entre eux. Ce qui est assez inattendu puisque, dès le début, l’auteure nous montre des S.T.A.R.S unis dont la confiance est le principal atout.
Chaque personnage est unique dans ce tome 1 de Resident Evil. Ils ne se ressemblent pas du tout, autant du point de vue physique que mental. Une voleuse qui ne fait confiance à personne, une génie en science qui n’a rien à faire au milieu de l’action, un musclor qui bénéficie de la confiance de la quasi-totalité de l’équipe, un pro de la gâchette aux théories de conspiration, et enfin, un chef d’unité tout juste débarqué mais qui a déjà fait ses preuves.
Dans La Conspiration d’Umbrella, S.D. Perry mène l’intrigue du début à la fin et apporte une touche de macabre attendu par les fans de la saga Resident Evil. Au fil des pages, nous cherchons avec les héros les différentes pièces du puzzle et, grâce au talent de l’auteure, on s’immerge complètement dans ce monde d’horreur où la tension est palpable. On se prend au jeu et on a envie de dire aux personnages ce qu’ils ont besoin de savoir pour pouvoir s’en sortir vivant. Par exemple, un des S.T.A.R.S rentre dans une pièce et échappe de peu à un piège. Plus tard, un autre va y entrer. On ne peut s’empêcher alors de dire : « non, n’entre pas !!! ».
Le seul bémol de ce tome 1 de Resident Evil est peut-être les lenteurs parfois car il faut que chaque personnage comprenne ce qui se passe. Les fans s’attendent également à trouver les mêmes genres de créatures que dans les jeux, donc l’intrigue est un peu gâchée selon moi. Toutefois, les 278 pages se lisent rapidement et on attend de voir où le deuxième tome, Resident Evil : La crique de Caliban, les mènera. Sa sortie est prévue pour le 19 septembre prochain, toujours chez les éditions Milady.
« Son sentiment d’horreur se transforma quand il se rendit compte que le membre des Bravos avait été décapité : sa tête gisait à trente centimètres du corps, complètement couverte de sang.
Oh, Seigneur, c’est Ken.
Kenneth Sullivan, un des meilleurs éclaireurs que Barry ait jamais connus et un sacré chic type. Une plaie béante lui déchiquetait la poitrine et le ventre : des bouts de chair manquaient et ses tripes étaient à l’air. »