Mom et Dads – 1×01 – on ne choisit pas sa famille
Deux comédies ont commencé ces derniers jours : Mom sur CBS et Dads sur FOX. Les deux sitcoms proposent des postulats très basiques, contiennent leur lot d’anciennes stars et leurs gags éculés.
met en scène Christy (Anna Faris, Scary Movie) mère d’une ado et fille de sa mère, Bonnie (Allison Janney, Juno). Christy sort d’une cure de desintox pour alcooliques comme sa mère. Créée par Chucke Lorre, responsable de Mon Oncle Charlie ou encore Big Bang Theory, Mom est un semi-ratage.
La série côtoie les limites du bon goût avec ses personnages alcooliques et volages. Le ton devient grave quand on évoque certains problèmes liés aux addictions et on rebondit souvent par un gag peu engageant. La série peine à faire rire par son postulat de base. Le fait que l’alcoolisme soit en première ligne avec aussi le fait que Christy sorte avec un homme marié, permet à Mom de sortir un peu des sentiers battus mais garde dans ses gênes le syndrome sitcom des familles. Anna Faris en fait des tonnes, Allison Janney semble à l’aise et les personnages secondaires sont pratiquement moins supportables que ceux de 2 Broke Girls, c’est dire.
Dads raconte comment Warner (Giovanni Ribisi, Ted) et Eli (Seth Green, Buffy), deux trentenaires collègues e amis voient leurs vies changer quand leurs pères respectifs reviennent s’installer chez eux. Joués par les vieux briscards de la TV, Martin Mull (Kraft de Sabrina l’apprenti sorcière) et Peter Riegert (Good Wife), les deux pères se refont une santé auprès de leurs fils. Créée par Ted McFarlane (American Dad, Ted), Dads arrive à convaincre grâce à l’énergie déployée par tous les acteurs, le rythme est assez soutenu, les personnages secondaires sont plus énergiques mais moins intéressants que pour Mom. Toujours est-il que les gags sont un poil meilleurs, notamment grâce à l’étonnant Ribisi qui arrive à faire rire. Oubliez Seth Green, qui n’a toujours que deux expressions… et qui pourtant fait tous les efforts du monde dans une scène aucunement drôle à base de « ouhlala je fais le zouave derrière mon père, il me voit pas ». Navrant.
Les deux sitcoms ont leurs qualités mais il n’y a vraiment pas de valeurs ajoutées. Avec des stars de la TV d’avant, actrice ciné recyclée, les deux séries jouent quand même dans la cour des petits, l’écriture est basique, les enjeux aussi. Le pilote de Dads est un poil mieux réussi grâce à la confrontation entre les générations et l’alchimie entre Warner et Eli alors que Mom semble graviter entre deux eaux en permamence.