Sexy Dance 4 – Miami Heat
Ayant vu les trois premiers Sexy Dance, j’avais été impressionné par l’aspect technique des chorés et de la réalisation. Oublions de suite le scénario qui ne se veut pas ambitieux contrairement aux scènes de danse, Sexy Dance 4 est plutôt bon.
Premier Step Up que je vois au ciné et en 3D, Sexy Dance 4 est finalement le moins bon des 4. Si les trois premiers avaient leur originalité dans certaines séquences, ici point de surprise malgré le mariage entre la danse et le flash mob.
Le problème réside dans la réalisation qui ne prend jamais le pari de montrer vraiment le poids du flash mob dans le décor. Les plans sont trop serrés, trop cut, l’ambition est annihilée. Il reste bien entendu des plans très jolis esthétiquement parlant, la séquence sur la plage digne d’une pub pour du parfum est un plaisir des yeux, la scène du restaurant est d’un baroque moderne confondant et le flash mob dans l’immeuble est d’une maîtrise parfaite.
Dommage. Les flash mob étaient une excellente idée. Les décors et les chorégraphies sont très bien fichus mas il manque le talent de la séquence dans la rue de Step Up 3 ou la scène finale du 2.
Petit plaisir personnel avec l’utilisation de Let’s Go de Travis Barker sur la première scène 🙂
On oublie l’histoire de Sexy Dance 4 qui comporte les mêmes éléments que les trois premiers à savoir un très joli garçon et une très jolie fille qui se rencontrent et tombent amoureux. L’un et l’autre veulent s’en sortir par la danse mais il y a toujours un petit hic, un manque de confiance, un problème de milieu social ou encore de lien familial, il y a toujours la trahison, la remise en question et la réconciliation. Ne vous inquiétez pas, tout rentre dans l’ordre à la fin du film !
Tentative râtée de relancer la machine, Sexy Dance 4 ne parviendra pas à hisser la franchise plus haut que le tout premier (avec Channing Tatum). Chaque film faisant moins que son prédécesseur mais rapportant toujours plus d’argent que celui dépensé, je pense que l’on retrouvera un nouvel épisode d’ici deux ans. Reste à trouver un autre filon visuel…