Critiques de films

When We First Met : effet papillote

Netflix nous propose un film pour la Saint Valentin avec When We First Met qui voit Adam DeVine flirter avec Alexandra Daddario.

Prenez un acteur au physique passe-partout, prenez une fille plantureuse, faites les se rencontrer et pondez un film romantique.
When We First met part d’un postulat très simple avec un poil de high-concept. Noah (DeVine) rencontre Every (Daddario) en 2014, 3 ans plus tard, il se rend compte qu’au mariage d’Every avec Ethan (Robbie Amell), elle a peut-être choisi le mauvais garçon.

C’est le second film d’Ari Sandel après le méconnu mais réussi The DUFF en 2015 (avec déjà Robbie Amell) et avant l’adaptation live des poupées Monster High… Adam DeVine co-écrit ce film et il se permet d’engager Alexandra Daddario qui semble mener une carrière sans pression. Pour terminer le casting, Shelley Hennig (Teen Wolf) et Andrew Bachelor seront les potes de service. When We First Met n’est pas une comédie romantique comme les autres puisque le voyage dans le temps rajoute un peu de sel dans le scénario. Noah peut remonter en 2014 en passant par un photomaton. On comprend alors assez vite qu’il va vouloir réparer les erreurs du passé qui n’en sont peut-être pas.

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A la manière de l’Effet Papillon en 2004, Noah s’essaye à plusieurs fois pour obtenir le Graal : être en couple avec Every. Si on passe sur les blagues sur le stalking qui ne fera pas rire tout le monde, surtout de nos jours, When We First Met parvient à imposer un certain charme. Devine se plie en 4 pour être survolté et supportable quand Daddario joue la Girl Next Door basique et attachante. Mais n’est pas comédie romantique sans balisage, on saisit vite que la morale sera sauve et qu’il ne faut pas forcer le destin…  Le spectateur fera vite les paris pour savoir si le sort des personnages secondaires seront réglés d’une manière vue et revue. Le ton n’est pas hystérique, on ne rigole pas, on ne sourit pas, on prend juste un certain plaisir à suivre cette « mission ».

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When We First Met n’abuse pas du voyage dans le temps et par conséquent, ne fait pas dans la surenchère. Le film dose ses idées, ne fait pas dans l’excès et ne dépasse jamais la limite du ridicule ou du niais. C’est frais, peu surprenant et toujours juste si on creuse un peu dans la psychologie. On retiendra la révélation Shelley Hennig qui mérite un premier rôle et Adam DeVine qui peut être un bon lead.

When We First met est disponible sur Netflix.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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