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Time Lapse : pola-bizza-roïd

Netflix est utile pour dénicher des perles. Il n’y a pas à chercher des heures, les titres et l’affiche vous attirent et la note vous met en condition. Le pitch fait le reste. Vous cliquez et vous vous mettez à regarder Time Lapse.

Time Lapse est le premier long de Bradley King. Il se permet d’accueillir Danielle Panabaker (Flash) et John Rhys-Davies (Sliders, Shannara Chronicles) dans un film de science-fiction réaliste. Les deux termes peuvent faire sourire mais une SF réaliste est une histoire qui se permet de rendre le procédé technologique crédible si ce n’est probable. Time Lapse fait simple et concis. C’est à ça qu’on reconnait aussi les grandes idées, leur traitement est efficace et l’économie de moyen ne gâche rien du tout.

3 amis découvrent que leur voisin est décédé. Il cache dans son appartement des tas de polaroïds et un immense appareil photo qui pointe vers leur propre fenêtre. Ils se rendent compte que les photos affichent l’avenir.

time lapse

Le voyage dans le temps ou  le simple fait de jouer avec le concept donnent toujours des films intéressants. Le traitement est alors la seule variable qui peut faire basculer le film dans le chef d’oeuvre ou le ratage. Time Lapse est réussi dans le genre. Il est important de passer par une étape d’explication ludique du procédé de voyage dans le temps. Time Lapse s’y emploie avec une grande facilité. Reste alors au spectateur d’accepter le postulat et de se laisser embarquer. Les trois personnages vont utiliser le système pour se faire de l’argent, anticiper des choses mais évidemment, le grain de sable se cache dans le mécanisme et les rancoeurs et les fantasmes se joignent aux règles du jeu pour brouiller tout ça et faire en sorte que les personnages se retrouvent dans des situations inextricables. On ajoute à ça une menace extérieure très terre à terre et le film est assez dense.

Sans rien dévoiler de l’intrigue, on peut dire que Time Lapse n’ennuie pas, a la bonne durée et exploite son concept quasi au maximum (limité par ses moyens financiers évidemment). Le film reste dans son côté drame plus que dans son côté SF mais c’est toujours plaisant de voir un petit côté imaginaire dans un film à l’intrigue simple.

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Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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