On a testé

The Great Indoors : la workplace comedy qui n’est pas de trop

Le génial Jeff Winger de Community se la joue héros de sitcom avec The Great Indoors sur les coulisses d’un site internet.

On ne peut pas dire que derrière le non-succès public de Community se cachait une série qui allait tomber dans l’oubli. Et le casting s’en sort plutôt bien. Donald Glover brille dans Atlanta cette saison, Danny Pudi va cotoyer du super-héros dans Powerless, Gillian Jacobs est sur Netflix dans Love, Ken Jeong tente de faire rire dans Dr. Ken, Alison Brie sera une catcheuse pour Glow sur Netflix. Le leader de la bande de Greendale, Joel McHale, se retrouve dans une sitcom appelée The Great Indoors.
La série est créée par Mike Gibbons, l’homme derrière plusieurs Late Show en tant que scénariste. Avec The Great Indoors, il s’attaque à la workplace comedy. McHale joue Jack Gordon un aventurier qui revient pour s’occuper d’un magazine d’aventure mais il apprend que le magazine ne sera désormais qu’un site web. Il va devoir superviser la jeune bande d’employés. On retrouve Christopher Mintz-Plasse (inoubliable McLovin dans Superbad et Chris D’Amico dans Kick-Ass), et Stephen Fry (Kingdom, Bones).

Le premier épisode des sitcoms n’est jamais vraiment révélateur de la teneur comique de la série à venir. On met en place les personnages plus que les situations (qui donnent le nom à sit-com). The Great Indoors se permet de mettre rapidement en place les tenants et aboutissants même si on se doute que la routine sitcom-ienne va arriver très vite. On sent déjà que les employés sous la houlette de Jack seront les plus à même de nous faire sourire. On ne remet pas en cause le talent comique de Joel McHale mais il aura fort à faire pour piquer la vedette.

great indoors

Comme dans toute bonne sitcom, les gimmicks proposés sont à retenir. Ici, un des employés passe sa vie dans une tente au milieu de l’open-space, invisible, tel le voisin dans Papa bricole ! (oui ça remonte). La receptionniste est socialement inadaptée et la community manager semble asocial ou associable, au choix. Justement, côté personnages, on est plutôt bien servi, chacun a sa place, ses vannes, son espace de comédie. Il est surtout intéressant de savoir ce que va raconter la série. On pourrait penser à juste titre que l’on a une série sur la place de chacun dans les réseaux sociaux, la célébrité, l’influence comme pouvait le suggérer l’excellente scène du bar où le tenancier dit avoir gagné en clientèle en augmentant le prix de sa bière. Pointer du doigt les moutons de notre société ne serait pas le plus idiot. Mais on voit peut-être un peu trop loin et The Great Indoors reste une workplace comedy basique aux vannes un peu décevantes sur le moment. Attendons plusieurs épisodes pour voir tout le potentiel s’exprimer.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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