On a testé

Texas Rising vu par History Channel

Après le succès de Hatfields & McCoys, History Channel continue dans la lignée du period drama avec Texas Rising où règne la loi du plus fort.

Il y a beaucoup de monde au générique de Texas Rising. Des noms familiers, d’autres qui le sont moins, mais un ensemble de qualité pour les cinq épisodes d’1h30 qui composent la mini-série.

La première difficulté quand on commence à regarder le pilot, ou plus exactement, quand on se persuade enfin de le regarder après avoir appris que tous les épisodes duraient 1h30, c’est de s’y retrouver entre tous ces personnages. Honnêtement, la tâche se révèle loin d’être aisée. Déjà, même si les deux camps portent des uniformes différents, derrière cet effet jauni, tout le monde se ressemble sous la couche de crasse. Ensuite, leurs noms et leurs grades mettent du temps à monter au cerveau car comme il y a toujours un tas de gens dans une scène, du coup, on se trompe parfois sur qui s’adresse à qui. Puis ils sont juste trop nombreux !

©HistoryChannel
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Texas Rising fait penser à Hatfields & McCoys sur le papier, produit également par Leslie Greif et écrit par Ted Mann, qu’on retrouvait derrière la mini-série récompensée aux Golden Globes et aux Emmys. En plus, Bill Paxton re-signe pour jouer les chefs de clan, cette fois-ci sous les traits du gouverneur du Tennesse, Sam Houston. Plus de Kevin Costner pour donner la réplique, au tour de notre Olivier Martinez d’interpréter les méchants généraux mexicains pour décider de qui s’emparera du Texas, cette terre sauvage où vivent des Indiens. On voit passer pléthore de visages familiers noyés dans la foule, notamment un Brendan Fraser qui manie l’arc ou encore un Jeffrey Dean Morgan en Texas ranger réservé à principes et un Ray Liotta sous une barbe de plusieurs semaines. En fait, leurs personnages éveillent notre curiosité, mais comme l’intrigue ne s’arrête jamais sur eux, on passe également à autre chose avec la caméra de Roland Joffé. En particulier, des plans du soleil de face avec les hommes de dos…

Historiquement, la vérité se trouve ailleurs… Texas Rising se déroule peu après les évènements du siège de Fort Alamo, en 1836. Du coup, on mélange pas mal de batailles avec des stratégies militaires, des coups bas et des machinations. On y ajoute des personnages réels mixés à des personnages fictifs pour augmenter le drame, agrémenté par des stéréotypes manichéens et sauvages (merci le patriotisme), en passant par les romances sous-jacentes pour avoir quelques vues dénudées. Bien sûr, qui dit armée, dit harangue, et malheureusement, les talents d’orateurs de Santa Anna ou de Houston ne donnent pas envie de les suivre au combat… Bref, vous l’aurez compris, peu de choses sont à sauver.

(P.S. : C’était long déjà ce pilot et je ne continuerai pas, et je me dis que les Américains ont leurs pubs, un épisode dure donc 2h…)

Aki

Une énième fangirl de Whedon, obsédée par les comédies musicales, la nourriture et les drames britanniques.

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