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Orange is the new black, saison 2 : accro pour perpète !

C’est l’heure du binge-watching les amis ! Netflix a encore frappé fort en dévoilant vendredi sur leur site, la deuxième saison de la série « Orange is the new black »… L’année dernière, le show de Jenji Kohan avait déjà surpris tout le monde en devenant un véritable phénomène international. Qui aurait cru qu’une ribambelle de femmes en prison passionneraient autant les gens, les feraient rire ou pleurer ? Alors forcément, la deuxième saison était attendue comme le messie. Verdict ? On se régale toujours autant…

(Attention spoilers) Petit rappel des faits. A la fin de la saison 1, Red se fait expulser des cuisines, reprises par la « team latino », Larry rompt avec Piper, qui décide de retourner vers Alex jusqu’à ce que cette dernière la rejette, et enfin, Piper bat (à mort ?) une des détenues, la fameuse Doggett (alias Pennsatuckey)… Autant dire que le premier épisode de la deuxième saison avait beaucoup de réponses à donner. Un challenge qui n’a pas inquiété Jodie Foster, puisque c’est l’actrice elle-même qui l’a réalisé. En tant que personnage principal du show, Piper Chapman est au centre de cet épisode, qui raconte son transfert dans une prison qu’on ne connaît pas. Si l’épisode est crucial pour prouver qu’on s’habitue à tout, même au pire (et oui, Piper n’a qu’une envie, retourner à Litchfield, qu’elle voit désormais comme un paradis carcéral), on regrette tout de même de ne pas voir les têtes qu’on connaît si bien.

Heureusement, la suite de la série est comme on l’aime, alternant machinations, preuves d’amitié et flashbacks, le tout dans un joyeux brouhaha et en s’appuyant sur des répliques qui s’annoncent cultes. Et ce qui fascine toujours autant, c’est de voir qu’avec quelques problématiques posées dès les premiers épisodes, la créatrice et les scénaristes arrivent à livrer une saison captivante. Pour l’aider dans sa tache, elle s’appuie évidemment sur quelques nouvelles têtes, comme Vee, qui devient la nemesis de Red, ou encore Soso, l’activiste chouineuse qui rappellera à Piper ses débuts hésitants en prison.

© Netflix
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La transformation de Piper est d’ailleurs particulièrement flagrante dans cette saison, et elle n’aura de cesse de le répéter : est-ce vraiment grave si à sa sortie de prison, elle reste la « Pipe » de Litchfield ? Mais n’imaginez pas non plus la retrouver en mode « badass », non, comme à son habitude, Piper change d’avis comme de chemise et suit son coeur, ce qui va encore l’amener à prendre de mauvaises décisions, surtout quand il s’agit d’Alex Vause. C’est ce qu’on pourrait reprocher à cette saison. Déboussolée, faible puis soudainement puissante : difficile de cerner ce personnage !

Comme il est difficile de critiquer toute une saison (surtout quand on l’a regardé en un week-end), je me contenterai de souligner les meilleurs moments de ce marathon Netflix, comme le concours de la meilleure tenue pour un entretien, la bataille pour faire aller Daya aux toilettes, l’escapade de Lorna pour aller voir son soit-disant fiancé, le retour de Pornstache ou encore, la fin de la saison avec la superbe évasion de Rose ! Et si comme moi, vous adorez découvrir le passé des détenues, alors réjouisse-vous, car on apprend vraiment beaucoup de choses. On adorait déjà Poussey, Taystee ou Crazy Eyes, mais avec ces révélations ont ne peut que les aimer davantage.

© Netflix
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Ceci dit, cette saison n’est pas exempte de défauts, et j’ai regretté quelques longueurs. Si j’ai le temps de checker les mails sur mon téléphone pendant un épisode, c’est que quelque chose ne va pas ! Est-ce parce qu’il n’y a plus la même découverte, le même émerveillement à découvrir ces héroïnes pour la première fois ? Est-ce les nouveaux personnages qui ne fonctionnent pas assez bien ?

Qu’importe, car une fois ces rares longueurs passées, on retrouve avec plaisir l’univers fascinant de la créatrice, les personnalités hors du commun de Litchfield, et surtout, entre deux attaques sanglantes et bastons violentes, on découvre que chacun a encore une part d’humanité et des rêves… Ces femmes sont toujours aussi touchantes, et c’est encore un véritable déchirement de devoir les abandonner pour toute une année. On a le coeur qui se serre pour elles, et on sourit bêtement quand elles fêtent une victoire. Je ne peux pas le nier : pendant les deux jours de binge-watching de « Orange is the new black », moi aussi j’ai pensé « We’re family ».

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