On a testé

Me, Myself and I : simple concept

Les nouveautés ont commencé sur les networks et Me, Myself and I n’a pas fait d’étincelles.

Dan Kopelman (producteur sur Galavant et scénariste sur Malcolm) nous propose Me, Myself and I, une série à concept où on suit Alex Riley a trois âges différents, 14 ans en 1991, à 40 ans à notre époque, et à 65 ans en 2042. Inventeur de son état, Alex nous conte sa vie entre humour et petits tracas. Les séries qui surfent sur des concepts temporels de ce type n’ont jamais fait long feu. Reunion qui devrait suivre de 1986 à 2006, 20 ans (1 an par épisode) dans la vie d’anciens camarades de lycée, a duré 9 épisodes. That Was Then et Do Over voyaient leur héros revenir au temps de leur adolescence (5 et 2 épisodes avant leur annulation).

Me, Myself and I met en scène Bobby Moynihan (qu’on a vu partout, sa tête vous dira quelque chose), Jack Dylan Grazer (Ça) et John Larroquette (dont la tête vous dira aussi quelque chose). La première mission est d’accepter que ces trois acteurs jouent le même personnage et c’est assez difficile vu leur différence physique importante. La seconde est de trouver le personnage attachant dans les trois époques. Pas de chance, Me, Myself and I échoue.

Me, Myself and I

Le parallèle entre les époques fonctionne rarement. L’épisode semble jouer sur une complicité avec le spectateur mais elle peine à s’installer rapidement. Le jeux de miroirs est donc raté. C’était inévitable que les trois époques ne pouvaient nous intéresser de la même façon. Si Alex à 14 ans a un atout charme immédiat, Alex adulte a une intrigue inintéressante au possible, n’existant que par des tapes sur l’épaule qui nous rappelle son enfance. Et Alex vieilli, dans une époque futuriste ne tient pas la longueur. Sur du 22 minutes, aucune intrigue n’arrive à s’imposer correctement.
Et quand la fin de l’épisode joue sur du sentimental, c’est nullement réussi puisque le spectateur n’a toujours aucun passif avec le personnage.

Il manque donc beaucoup d’empathie à la série pour convaincre. Le casting s’en sort bien ( et pour les amateurs de La Vie de Famille, Jaleel White, le culte Steve Urkle, joue dans la série) mais le scénario ne parvient ni à nous faire sourire, ni à produire la moindre émotion. Brouillon dans son exécution, on sent tout de même l’intention derrière Me, Myself and I. La série doit proposer des histoires un peu plus solide. La légèreté ne pas être synonyme de simplicité. On parie sur une annulation sauf si elle parvient à retenir l’audience de son lead-in, Kevin Can Wait.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *