ActusInterviews

Kiki Sukezane dans l’univers de Heroes Reborn

Suite à notre bilan des 10 premiers épisodes voici quelques raisons supplémentaires de jeter un œil à la série. A l’occasion de son passage à Paris pour promouvoir l’arrivée prochaine de Heroes Reborn sur SyFy France, Kiki Sukezane nous introduit l’univers de Heroes Reborn et nous fait découvrir son personnage, Miko Otomo, l’importance de ses origines japonaises et d’autres révélations…

Peux-tu présenter ton personnage aux spectateurs français ?

Miko ou Katana Girl, elle vit à Tokyo, en gros elle cherche son père absent. Elle rencontre un autre japonais, Ren et puis tombe accidentellement dans un jeu vidéo. Ren est un gamer professionel, il retrouve Miko et va l’aider à l’extérieur du jeu. Ensemble, on va partir à la recherche de mon père. On va voyager en Amérique pour trouver des réponses.

©NBC
©NBC

Partages-tu des similarités avec ton personnage ?

On se ressemble un peu. Par exemple, elle n’abandonne jamais et moi non plus. Du moins, j’essaye.

Comment as-tu eu connaissance de ce rôle ?

J’ai déménagé aux Etats-Unis il y a trois ans, pour essayer de percer là-bas. J’allais dans une classe d’arts martiaux à Los Angeles et un directeur de casting cherchait une Japonaise qui savait se battre pour une série, et c’est comme ça que j’ai connu le projet.

Tu fais preuve de compétences assez impressionnantes avec un katana et au corps à corps, tu as suivi un entraînement ?

J’ai commencé le sabre il y a presque 7 ans au Japon. Mais rien de plus.

Quand on a appris qu’il y avait une Japonaise dans le cast, tout le monde a cru que Hiro serait ton père, est-ce que tu as partagé ce doute aussi ?

Non, pas vraiment (rires), quand j’ai reçu les scripts, c’était clair déjà que je n’étais pas sa fille. Mais il est vrai qu’on partage une connexion…

QUESTION SPOILERS : Tu t’es sacrifiée pour libérer Hiro du jeu, comment/est-ce que ton personnage va revenir ?

Je ne peux pas vraiment répondre car il s’agit d’un spoiler, mais je peux dire qu’elle n’a pas encore retrouvé son père…

Comme c’est ta première production américaine, qu’est-ce qui est le plus difficile dans ce rôle ?

En fait, tout. C’est une grosse production et un grand plateau, puis je n’ai jamais travaillé avec des gens connus auparavant, donc c’est difficile pour moi. J’apprends d’eux tous les jours, à chaque scène tournée. Et ils sont tellement doués et amicaux, c’est vraiment une expérience géniale.

Tu suivais Heroes avant ?

Oui, c’était sorti quand j’étais au lycée au Japon. C’était très connu là-bas, plus ou moins tout le monde en a entendu parler. J’aimais beaucoup l’histoire, avec les nombreux arcs narratifs qui finissent par ne former qu’un seul fil rouge. Et Heroes Reborn partage cette similarité.

Question classique, si tu pouvais avoir un super-pouvoir, qu’est-ce que ce serait ?

Je répondais souvent que je voulais voler. Puis j’ai réalisé (rires)… que ce serait vraiment cool de pouvoir faire un kaméhaméha (ndlr : de Dragon Ball) ! J’aimerais que Katana Girl dans le jeu puisse faire un kaméhaméha.

sukezane
©NBC

Ce serait carrément génial… Si un ancien membre de la bande originale de Heroes pouvait revenir, qui aimerais-tu que ce soit ?

Jessica (Ali Larter). J’aimais vraiment son personnage, ce serait sûrement elle.

Tu as ressenti une pression de faire partie d’une série aussi culte ?

Pas vraiment, en fait. Je veux dire, je la ressens, mais pas vraiment. Je rentre au Japon là, et je pense que ce sera le moment plus décisif. L’avis du public japonais me touche énormément. Dans la série, je parle japonais, j’agis comme une Japonaise, donc leur opinion m’importe en priorité.

Heroes Reborn est déjà diffusée au Japon ?

Oui, sur Hulu.

Est-ce que cela veut dire que pour des futurs projets, tu cherches plus des productions japonaises ?

Non, j’aimerais tourner dans des films hollywoodiens. J’ai tourné un film allemand l’an dernier. En fait, je prends ce qui me vient d’intéressant. Que ce soit dans un film ou une série et quel que soit le genre d’ailleurs.

Parce qu’un tournage japonais est vraiment différent ?

Aux Etats-Unis, ils ont leurs syndicats qui nous protègent, au Japon, on n’a pas autant de réglementations et c’est vraiment dur parfois de tourner une série ou un film avec des heures très longues.

La majorité de tes scènes se passent avec Toru Uchikado, vous vous entendez bien ?

Oui, vraiment, on traîne tout le temps en semble, on s’entend très bien. On vient de déménager à Los Angeles donc on regarde ensemble la série quand elle est diffusée et on live-tweet. Il est très drôle. On parle toujours japonais ensemble.

C’est difficile de jouer en anglais ?

C’est plus compliqué que si c’était en japonais, c’est sûr.

©NBC
©NBC

Il y a un souhait particulier que t’aimerais en cas de saison 2 ?

Parler plus anglais. Je n’ai croisé que le personnage de Noah Bennet (Jack Coleman) lors du voyage aux Etats-Unis, sinon Miko est toujours à Tokyo. J’aimerais croiser plus de monde dans la saison 2.

On parle souvent des bienfaits de la diversité dans les séries américaines, qu’aimerais-tu transmettre comme message en tant que Japonaise dans cette série ?

J’essaye vraiment de faire de mon mieux, comme mon personnage. Montrer la diversité culturelle, créer un lien entre mes origines et le monde occidental. Il y a encore trop peu de rôles non stéréotypés pour les acteurs asiatiques.

La série sera diffusée dès le 5 janvier sur SyFy en France !

(P.S. : Rencontre stylée avec la jeune actrice très sympathique !)

Aki

Une énième fangirl de Whedon, obsédée par les comédies musicales, la nourriture et les drames britanniques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *