On a terminé

Impastor saison 1

Cet été, TV Land proposait plusieurs comédies dont Impastor, une histoire farfelue d’un escroc qui se fait passer pour un prêtre…

Avec un humour un peu poussif, Impastor regorge de clichés dans ces 10 épisodes.

Le retour de Michael Rosembaum (Smallville) sur le petit écran, même s’il est assuré de revenir pour une saison 2, ne reluit pas tellement. La comédie de TV Land (qui diffusait aussi Younger) n’échappe pas aux stéréotypes de la religion et de l’homosexualité. Impastor (oui, haha, c’est un imposteur qui se fait passer pour un pasteur, quel jeu de mots !) tente bon gré mal gré de se démarquer de ses pairs avec un sujet osé. Sauf que vouloir se moquer des traditions quand on sait le faire, c’est bien, mais quand on arrive seulement à effleurer superficiellement les thèmes en cherchant à plaire à tout le monde… c’est de la perte de temps et du pur politiquement correct. Ce n’est pas parce que ce sont des Luthériens que ça va passer ! A ses côtés, on retrouve des têtes connues comme Sara Rue (Less Than Perfect), David Rasche, ou encore Mircea Monroe (Episodes).

©TVLand
©TVLand

Les prémisses d’une comédie absurde semblaient pourtant prometteurs. Buddy, criminel à la noix, coincé sous les dettes, songe à mettre fin à sa vie. Sauf que le hasard fait bien les choses, puisqu’au lieu où il avait prévu de sauter, eh bien, c’est un prêtre du nom de Jonathan qui va malencontreusement tomber à sa place. Il va alors se faire passer pour ce-dernier et se rendre dans la petite ville qui s’est offert ses services… En tout cas, Buddy sort des sentiers battus pour ses sermons. Mais la petite ville de Ladner et sa communauté de gais lurons ne laisseront pas l’escroc insensible. Ce qui était à la base un coup rapide de « je pique son fric et je me casse » devient un « je vais prendre la place du prêtre » sur du long terme… Parallèlement à la vie à Ladner, l’enquête sur la mort de « Buddy » (car ses proches le croient décédé) avance petit à petit avec deux inspecteurs pas très malins.

Indéniablement, Impastor marque quelques points pour avoir ramené Rosembaum dans une comédie, mais cela ne suffit pas. La comédie enfonce les portes ouvertes, tiens, les voix off sont à la mode alors on va en ajouter une chez nous, même si elle casse du coup tout le rythme mis en place. Cependant, les situations ne font pas toujours rire, et même les idées archaïques de cette petite communauté qui essaye malgré tout d’être tolérante échouent à garder l’intérêt du spectateur. Non, cela ne s’améliore au cours de la saison. Cela se laisse regarder grâce à quelques fils conducteurs constants, mais à part ça… On garde espoir pour la suite, l’été prochain.

(P.S. : Oui, Rosembaum a des cheveux !)

Aki

Une énième fangirl de Whedon, obsédée par les comédies musicales, la nourriture et les drames britanniques.

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