Critiques de films

The Grand Budapest Hotel : conte de l’Europe de Wes

The Grand Budapest Hotel, nouvel ovni de Wes Anderson, est en salles depuis le 26 février. Inspiré du Monde d’hier de Stefan Zweig (ses mémoires), il lui emprunte cette nostalgie si tendre et particulière, et le cadre de la vieille Europe en pleine mutation. Un chef-d’œuvre servi par une brochette d’acteurs impliqués et excellents.

grand-budapest-hotel-afficheThe Grand Budapest Hotel raconte (car oui, selon moi il s’agit bien d’un conte) les aventures de monsieur Gustave, concierge du luxuriant Grand Budapest Hotel et de son fidèle coéquipier,  Zero Moustafa. Ces personnages vont se retrouver impliqués dans une histoire d’héritage et de vol de tableau… C’est là que les péripéties commencent…

Avec The Grand Budapest Hotel, Wes Anderson signe à nouveau une belle œuvre inventive, poétique et bigarrée. Le tout servi par une belle brochette d’acteurs, qui relèvent le défi complexe de jouer dans ce type de film décalé. La plupart d’entre eux sont d’ailleurs des habitués des productions d’Anderson.

L’histoire est située en termes de temps et d’espace en « République de Zubrowka », pays européen fictif (un singulier mélange d’Allemagne, de Pologne et de  République Tchèque) pendant l’entre-deux guerres. Mais Wes Anderson nous catapulte au cœur de paysages oniriques et romantiques. C’est beau. On aime se perdre dans ces images d’Epinal. Des vues travaillées et appliquées. Visuellement : un vrai régal.

The Grand Budapest Hotel n’est pas un film drôle « haha » (les fans de l’humour potache à la Dany Boon seront déçus, mais mon Dieu que ça fait du bien !). Il s’agit d’une œuvre subtilement décalée et loufoque. The Grand Budapest Hotel porte l’empreinte d’un esprit créatif qui séduira sans nul doute les moins classiques des spectateurs.

On voyage, on rêve, on s’évade. On est même ému par moment.  C’est ce qu’on espère d’un film de Wes Anderson et une fois de plus, il ne déçoit pas les attentes. Le réalisateur sait livrer ces œuvres si géniales et singulières, desquelles il est difficile de parler : The Grand Budapest Hotel se découvre, et se savoure ! Zou ! Tous au ciné !

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