On a terminé

Friends From College, saison 2: la série de votre dimanche

Sans faire de bruit, la saison 2 de Friends From College est arrivée sur Netflix.

MAJ 19/02 : Netflix annule la série après deux saisons. Le créateur Nicholas Stoller l’a annoncé sur Twitter.

Après une saison 1 qui était assez bancale avec des débuts difficiles, la série avait su proposer une belle dose de drame et de comédie et dessiner des personnages qui devenaient attachants. Il était délicat de rentrer dans leurs histoires tellement cette saison 1 semblait avoir un goût… de saison 2. On ne comprenait pas très bien les enjeux, le passif et le pourquoi du comment.
Finalement, cette saison 2 bénéficie désormais d’un passif que l’on connaît et ça passe beaucoup mieux.

friends from college saison 2
Un mariage, ce non-événement

Rappelons le pitch, 6 amis essayent de se sortir d’histoires d’amour qui les concernent tous les uns avec les autres pour certains ou d’histoires de la Vie. Bon, le pitch est un peu fourre-tout mais il faut l’avouer, les personnages secondaires sont tellement peu importants que tout se recentrent sur les 6 personnages principaux. Si on admet que Cobie Smulders et Keegan-Michael Key sont les deux vedettes, le reste n’est pas… en reste.

Cette courte saison 2 (8 épisodes encore) joue sur les mêmes réflexes avec un Ethan (Key) qui en fait trop, des personnages multi-usage pour tamponner les intrigues et donner du mou (Marianne) et certains dont on se demande vraiment s’ils n’ont pas évolué malgré eux (Nick joué par Nat Faxon qui n’est pas crédible en tombeur). Mais par petites doses, on trouve des scènes bien senties, des intrigues dramatiques prenantes et finalement, une série qui fait passer de bons moments. On sent une vraie énergie, un bel esprit de groupe mais rien qui ne donne vraiment une identité à la série. Il faut même attendre l’épisode 6 pour enfin pousser un rire.

friends from colelge

Friends From College n’a aucune prétention mais ne souffre pas de ses défauts. Inoffensive dans son écriture, son humour, ses thématiques, elle se construit pourtant une histoire qui tient la route, ne dépasse jamais les bornes du crédible. Les personnages trouvent peu à peu leurs places, leurs rôles, leurs importantes. Ces chroniques urbaines passent très vite (8×25 minutes), et deviennent doucement un rendez-vous annuel agréable. Maintenant, imaginons, ces 16 épisodes disponibles comme deux tiers d’une saison normale de dramédie de network et il en ressort peu de choses. Il va falloir muscler encore les personnages et les intrigues pour que la série gagne en épaisseur.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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