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La Floraison : tome 1 de la nouvelle saga Rose Morte

La Floraison, tome 1 de la nouvelle saga Rose Morte, est sorti aux éditions Milady le 20 mars. Céline Landressie nous conte l’histoire de Rose, une jeune femme qui essaie de se soustraire au mariage que son père a prévu pour elle car elle veut rester libre. En rencontrant le comte Artus lors d’un bal, elle ignorait qu’elle serait propulsée dans un monde dangereux peuplé d’êtres mystérieux…

Après avoir été publié aux éditions De l’Homme Sans Nom en grand format, La Floraison, premier tome de la saga Rose Morte, arrive en poche chez Milady. Tout d’abord classé en bit-lit, la maison d’édition a finalement décidé de le ranger parmi ses livres de fantastique. S’il est difficile à définir, c’est parce que Rose Morte est une saga qui mêle les genres.

floraison-rose-morte-tome-1La Floraison commence comme une romance historique. L’histoire se situe au XVIème siècle dans une France où les guerres religieuses font rage. Pendant la première partie de l’histoire, le lecteur va découvrir Eileen Greer, plus communément appelée Rose, jeune femme forte de caractère qui n’a pas sa langue dans sa poche. Les premiers chapitres feront penser à une romance, car Rose tente de se soustraire au mariage que son père a prévu pour elle.

En effet, à cette époque, il était normal de marier sa fille avec un très bon parti, souvent très vieux. Rose a réussi à repousser certains de ses prétendants mais ses parents ne l’entendent pas de cette oreille. Ils vont l’emmener à un bal à Paris pour découvrir son futur fiancé et elle devra se faire la plus aimable possible si elle ne veut pas risquer leur courroux.

Arrivée au bal, Rose et son amie Charlotte, qui doit elle aussi rencontrer son soupirant, ont décidé d’unir leur force pour faire échouer les projets de leurs pères. Pendant que Charlotte courtisera un homme auquel elle n’est pas promise, Rose va faire la connaissance du comte Artus de Janlys, un homme respecté par tous et fort séduisant. Avec lui, elle va découvrir que l’amour est possible… mais à quel prix ?

La Floraison est un roman très bien écrit et on ne peut que saluer l’imagination débordante de Céline Landressie. Dans la deuxième partie, le lecteur va quitter la romance historique pour se diriger vers le fantastique où l’aventure commence réellement. Il n’y a aucune lenteur : tout est parfaitement à sa place si bien qu’il est impossible de lâcher le livre.

Lorsqu’on arrive dans cette partie fantastique, on tente de découvrir quelles créatures se cachent derrière tous les complots et assassinats, en vain ! Céline Landressie nous donne des indices au fur et à mesure mais il faudra attendre d’avoir lu les trois quart du livre pour se rendre compte qu’on était loin d’avoir trouvé ! La Floraison est un tome surprenant avec une histoire addictive, le seule bémol selon moi est le personnage principale : Rose.

Céline Landressie, auteure de La Floraison
Céline Landressie, auteure de La Floraison

Rose est une femme forte et indépendante, qui se sent capable de percer les secrets de tout le monde. C’est un personnage attachant auquel on aime à s’identifier. Mais après quelques chapitres, le changement d’attitude brutal peut choquer le lecteur. Adieu la superbe combativité, bonjour le larmoiement et le besoin d’être constamment protégée. C’est un peu déroutant mais cela ne va pas non plus entacher l’histoire qui reste, au demeurant, sublime.

La Floraison, 1er tome de Rose Morte, est un roman fantastique qu’il ne faut pas manquer. Il deviendra, j’en suis sûr, un incontournable du genre. Il ne nous restera plus qu’à nous jeter sur le second volet, Trois épines !

« – Comment osez-vous, Eileen !

– Mère, je vous en prie, reprenez-vous ! Cela n’a plus d’importance maintenant, vous vous souvenez ?

– Plus d’importance ? C’est une félone !

– Non !

– Silence ! Vous avez toujours été de son côté ! Son sort vous importe plus que celui de votre propre famille ! Vous n’êtes pas digne de votre rang ! Vous ne fûtes qu’un fardeau pour votre pauvre père ! Un lourd FARDEAU !

– Je fus certainement moins pénible que vous !

Un soufflet s’écrasa contre la joue hâve de Rose, puis lady Mary éclata en sanglots vagissants. »

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