On a terminé

Bilan de la saison 12 de Doctor Who

La 2e saison du Docteur incarné par Jodie Whittaker s’achève et nous allons pouvoir faire le bilan de cette dernière saison et de ce début de l’ère Jodie Whittaker.

Au risque de me répéter, Jodie Whittaker est parfaite et sait se faire aimer au premier regard et même dès sa première apparition. Je n’ai aucune regret à voir le Docteur incarné par une femme. On pourra regretter que celui en charge de cette nouvelle occurence du Docteur soit un homme mais ne boudons pas notre plaisir. Chibnall est tout de même un bon showrunner, on l’avait vu à l’œuvre dans Broadchurch, une série où, ô surprise, on a pu voir Jodie Whittaker et David Tennant !

Cette nouvelle saison permet à Chibnall de s’installer, maintenant qu’il s’est habitué à ses personnages durant la saison précédente. La première moitié de la saison remplit aimablement son rôle : on a des épisodes avec un Docteur qui prend les choses en main, et des histoires un peu épiques et toujours passionnantes.

Avec la présence de personnages célèbres dans le monde tels qu’Ada Lovelace et Nikola Tesla et de personnages célèbres chez les whovians, dont les plus marquants sont bien entendu le capitaine Jack Harkness et le Master, dont le retour fera date dans l’histoire de la série.

On regrettera toujours des personnages secondaires un peu balayés rapidement alors qu’ils semblaient intéressants, mais ça reste un problème classique en matière de scénario : plus il y a des personnages, plus il est compliqué de gérer la présence de chacun sans en laisser forcément un ou deux de côté. N’est pas George Martin qui veut !

Malheureusement, la 2e partie de saison baisse un peu de niveau, partant soit dans des écueils classiques de Doctor Who (des vacances qui tournent mal, une maison hantée…), soit dans les défauts déjà relevés dans la saison 11 (manque d’équilibre entre les compagnons et le Docteur, effacement du Docteur).

L’avant-dernier épisode m’a particulièrement paru inutile tant il ne se passe rien et n’annonce pas grand chose au final. Heureusement, le dernier épisode explose et brille enfin ! Il nous apporte une nouvelle mythologie autour du « timeless child », fil rouge très alléchant, brillamment amené par ce psychopathe de Master, encore une fois incroyablement interprété par Sacha Dhawan.

On pourra regretter que ce fil rouge, dévoilé dans ce dernier épisode n’ait pas été disséminé un peu partout au cours de cette saison, habitude qu’avait prise Steven Moffat, et qui me semblait apporter une cohérence globale à chaque incarnation du Docteur. (Et résurgence de mes jeunes années où X-Files, ma série fétiche, jouait aussi à disséminer des infos au fil des épisodes, même les plus anodins)

Remarquons également qu’il aura fallu revenir aux fondamentaux (le Master, les cybermen, les Judoons, Jack Harkness, qu’on espère voir durant plus d’un épisode la saison prochaine) pour réussir à renouveler un peu la série. Comme quoi il n’est pas forcément nécessaire d’inventer de nouveaux monstres pour faire une bonne histoire !

Néanmoins, malgré quelques défauts manifestes, cette saison et ce Timeless Child vont pouvoir étoffer un peu les saisons suivantes, et donner un peu de grain à moudre pour le Docteur et ses compagnons. Mention spéciale à Graham, qui, dans un univers parallèle, aurait fait un excellent Docteur !

Vivement la suite !

Iris

Picarde, 2e des 3 fans français de Dr Who, sériephile, dessinaniméphile, x-phile et motion designer de métier

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