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[Critique] Flipped (2010)

- [Critique] Flipped (2010) 1290184586931flippedDe Rob Reiner (Stand By Me, Princess Bride, Quand Harry rencontre Sally…) et écrit par lui ce qui est une première depuis Spinal Tap (1984).
Flipped raconte comment, en 1957,  Bryce et Juli, 7 ans, font connaissance et comment, 5 ans plus tard, ils gèrent leur relation de voisins, camarades de classe.
Rob Reiner n’a pas voulu aller plus loin que le film avec des enfants pour les enfants.

Tiré d’un livre prenant place dans les années 2000, le film choisit les années 60. Rob Reiner a peut-être voulu donner un aspect « american : way of life » plus authentique à la veille de l’attentat visant Kennedy. C’est une possibilité. On ne trouve aucune réponse dans ce film sur ce choix.

Franchement j’aurais pensé à une histoire d’amour sur trente ans mais au final ce n’est ni plus ni moins qu’une belle et gentille (trop gentille?) histoire de deux petits qui se détestent mais s’aiment.
Parfaitement interprétés par de jeunes acteurs, Bryce et Juli sont les deux personnages principaux de ce film. Le récit est divisé en deux points de vue. Si Bryce raconte quelque chose, dix minutes après vous aurez la version de Juli. Ce procédé est assez lourd quand on considère la présence de la voix-off, gimmick maintes fois éprouvé dans ce genre de film. Au fur et à mesure que le film avance, le doute n’est plus quant à la conclusion de l’histoire. Cela dit Rob Reiner sait y faire et c’est bien pour ça que le film n’est pas mauvais du tout, ni ennuyeux, ni lent.

- [Critique] Flipped (2010) flipped

Dans Stand By Me (1986), l’histoire des quatre garçons était passionnante et intrigante alors que dans Flipped, ça ne va jamais au-delà de la bluette. C’est peut-être là où le film gagne en originalité, tout miser sur deux enfants pendant une heure et demie en utilisant tous les codes de la comédie romantique est un sacré challenge. Les personnages adultes n’interviennent que trop rarement pour qu’ils soient intéressants. Rob Reiner ajoute une petite histoire d’oncle mentalement dérangé mais rien ne le justifie vraiment dans le récit.

Finalement, cette histoire reste au niveau de son pitch, une amourette gentille, fraîche qui est interprétée avec de jeunes acteurs formidables mais rien n’attirera vraiment l’oeil sur ce film.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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