Sériephilie

Community – 4×01 – History 101

Qui aurait parié sur une saison 4 de Community ? Même les dirigeants de NBC ont du bien réfléchir pour renouveler une série au fandom certes actif mais peu impressionnant en nombre.

Pourtant c’est avec une saison raccourcie que Community revient. Après avoir été décalé de plusieurs mois, les épisodes sont enfin diffusés (ne vous surprenez pas de voir l’épisode de Noel en mars par exemple…) et on ne va pas s’en plaindre.

L’épisode est riche. Très riche. Peut-être trop riche. On redoutait le départ de Dan Harmon mais finalement la ligne directrice de la série reste inchangée, on part sur de la parodie, du délire et du n’importe quoi. Cet épisode tente de raconter beaucoup trop de choses à savoir une parodie de Hunger Games, Greendale version sitcom dans la tête d’Abed, Annie et Shirley qui piègent le doyen et enfin Britta et Troy qui font des vœux. 4 story lines qui auraient pu très bien constituer deux bons épisodes plutôt que de proposer un épisode fouillis, limite indigeste.

Pourtant l’épisode reste drôle grâce notamment à la parodie sitcom de la série ou les petites idées par ci par là (le cours d’Instagram, les Babies Greendale !). Ne cherchez pas dans les Hunger Deans pour trouver des gags, c’est juste un fil rouge de l’épisode qui peine à convaincre.

Annie et Shirley n’existent que par l’intermédiaire de cette mini idée d’embêter le doyen. Rien de bien méchant. Britta et Troy, eux, sont en couple et vont à la fontaine des vœux comme il est de coutume pour Abed et lui d’y aller chaque année. Seulement Abed est coincé dans un monde « meilleur ». Ce petit gimmick arrive bien trop souvent et n’est prétexte qu’à une parodie de sitcom certes sympathique mais clairement ajouté pour tenir les 20 minutes syndicales.

Reste une apparition de Chang du plus bel effet qui introduit un nouveau fil rouge du côté du professeur / chef totalitaire / 8è membre.

Les critiques s’accordent pour dire que la série a permis un peu de son âme. On ne peut pas juger sur un seul épisode. En tout cas, les scénaristes connaissent parfaitement leurs personnages et n’hésitent pas à jouer avec (le rôle  de moralisateur de Jeff est bien parodié dans les Babies).

C’est un semi-ratage donc mais on sourit, on rit et on garde à l’esprit que la série sait être géniale quand il le faut. Ce season premiere en met plein la tête mais on en ressort satisfait de retrouver notre petite bande pour encore 12 petits épisodes…

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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