On a testé

Chucky : une adaptation en série qui fait oublier les suites ratées

Chucky, c’est un petit film d’horreur en 1988 puis 6 suites et un reboot. Désormais, c’est une série télévisée avec toujours son créateur, Don Mancini à la barre.

En mal de séries d’horreur simples qui ne s’embarasse pas d’atmosphère trop pesante ? Chucky est peut-être pour vous, renouant avec l’esprit du premier film?

Chucky, une saga culte

En 1988, la poupée maléfique prend un tournant culte avec Jeu d’enfant, premier film où apparait Chucky, la poupée possédée par l’esprit du serial killer Charles Lee Ray. Le succès aidant, des suites sont mises en chantier rapidement. Ainsi en 1990, Chucky, la poupée de sang (Child’s Play 2) de John Lafia débarque suivi de Chucky 3 (Child’s Play 3) de Jack Bender en 1991. Moins convaincantes, les suites ne font pas de petits.
Avec le retour du slasher avec le succès de Scream, on ressort la poupée du placard. En 1998, La Fiancée de Chucky (Bride of Chucky) de Ronny Yu est un succès. 6 ans après, Le Fils de Chucky (Seed of Chucky) de Don Mancini lui-même aura moins de succès. Il faudra attendre 15 ans avant un retour inespéré dans La Malédiction de Chucky (Curse of Chucky) de Don Mancini toujours. Le film est plutôt bien accueilli mais sort hors salles. Le Retour de Chucky (Cult of Chucky) de Don Mancini encore sort en 2017. La critique le boude.
Il est temps de rebooter Chucky ! En 2019, Child’s Play : La Poupée du mal (Child’s Play) de Lars Klevberg arrive en salles. Petit succès pour un film mais assez important pour ce genre de film !

Chucky a la voix de Brad Dourif depuis ses débuts. Sa voix est indissociable de la poupée. Le reboot a voulu faire différent en employant ni plus ni moins que Mark Hamill ! Mais pour la version télévisée, retour de Brad Dourif pour le plus grand plaisir des puristes. On oublie donc le reboot et son design assez particulier de la poupée pour un retour aux sources.

Chucky en format série TV

chucky

Chucky débarque sur USA avec une série sous forme de buddy movie horrifique. Jake Wheeler est un ado de 14 ans mal dans sa peau. Au collège ou chez lui, il est moqué. En effet, il trouve son bonheur dans la confection de poupées géantes avec d’autres morceaux de poupées.  Pour son père, son fils est gay et il refuse simplement ce camouflet. En achetant Chucky, Jake y trouve quelqu’un qui veut aider Jake à combattre tous ses détracteurs.

Et nous voilà embarquer dans une histoire de vengeance orchestrée par Chucky devant un Jake impuissant mais qui se prendre sûrement au jeu petit à petit.

Une série horrifique efficace !

La série est plutôt fraîche et clairement efficace. Evitant de refaire une origin story, la série Chucky installe de suite son personnage central et adjoint Chucky qu’on ne présente plus. En bras droit du jeune homme, Chucky s’efface un peu dans le premier épisode et prend de plus en plus à coeur son rôle de vengeur.

Chucky en format série TV

La poupée est un animatronique, c’est kitsch comme il faut et Don Mancini semble revenir à des bases solides. Brad Dourif s’amuse toujours à jouer Chucky, le casting de têtes à claques fera passer les meurtres pour des parties jouissives pour les fans. Zachary Arthur (Transparent, Kidding), qui joue Jake, offre toute sa fragilité à cet ado renfermé.

Le seul reproche que l’on peut faire, finalement, à la série Chucky est peut-être de voir comment et où ira la série sur la longueur. L’histoire peut tenir sur un film mais sur plusieurs épisodes ? Savourons notre plaisir de se trouver devant une série de genre qui ne s’embarasse pas d’ambiance trop lourde et joue, tout simplement, avec ce personnage charismatique.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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