On a testé

BALLERS : Miami-fornication

Dwayne Johnson débarque sur l’écran de HBO avec Ballers, série sur le football américain.

Foot US, dollars, filles, fêtes, luxe, voici le programme de Ballers qui se veut un Entourage version sport avec un Dwayne Johnson fauché et agent de jeunes joueurs qui flambent. Rien de neuf sous le soleil de Miami en somme.

Si le capital sympathie de Dwayne Johnson est intact, il se met au service de la série en ne squattant pas l’écran pour une demi-heure de money money sans une once de sport à se mettre sous la dent, tout n’est que business chez l’Oncle Sam pour la bonne dizaine de personnages présentés. Les clichés s’alignent, les situations s’enchaînent et on peine un peu à s’attacher à des personnages égocentiques et flambeurs. On pense à Friday Night Lights car Peter Berg est derrière mais on pense surtout à Californication avec un héros au passé trouble et son pote chauve excentrique. Le premier épisode de Ballers ne surprendra personne, ce n’est ni révolutionnaire, ni raté, c’est simplement un produit calibré, voire trop, pour les amateurs de sport US.

Si The Rock a pris part au projet, c’est avant tout pour revenir à son premier amour qu’est le football américain. A l’aise dans les costumes serrés de Spence, à l’aise dans le ton léger des situations, Johnson se remémore Pain and Gain où il partageait l’affiche avec Mark Walhberg qui produit Ballers.

Diffusion sur OCS / Canalsat

https://www.youtube.com/watch?v=EpkxL9hb1Pw

Le pilote fait le job, il faudra assurément attendre deux épisodes pour décider si Ballers mérite un coup d’oeil plus attentif. Pour l’instant, elle reste un Blue Mountain State sérieux, un Friday Night Lights chez HBO, un Entourage du sport bref une série que l’on compare à d’autres.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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