Cinéphilie

Amazing Spider-Man : 8 minutes pour juger

- Amazing Spider-Man : 8 minutes pour juger the amazing spiderman movie poster 1Hier a eu lieu la projection dans une dizaine de villes à travers le monde de 8 minutes de The Amazing Spider-Man réalisé par Marc Webb (500 jours ensemble) qui sort enjuillet 2012 chez nous !

Le reboot de la saga de Sam Raimi arrive déjà quelques années après un troisième épisode assez bancal.

J’étais dans les privilégiés qui allaient attendre 10 minutes dans le froid puis quinze minutes dans la salle pour seulement 8 minutes plus une bande annonce exclusive (qui allait être disponible sur le net quelques heures après).

La longue file d’attente du Publicis des Champs-Elysées me faisait dire que l’exclu n’allait pas être destinée à un petit comité de geeks. Non la salle de 500 places était là pour tous nous accueillir.

Tout le monde rentre dans la salle, on distribue des lunettes 3D et l’araignée, symbole du film, est projetée sur l’écran.

Le truc qui me fait tilter est que beaucoup de monde sont venus en bandes, à croire que tous les participants ont gagné.
Le monsieur de Sony vient parler au micro, il est très fier de l’évènement et nous présente donc la bande annonce exclusive en 3D et 8 minutes du film en 2D. 8 minutes… bon j’aurais aimé au moins une petite vingtaine de minutes…

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La bande-annonce arrive, on chausse tous nos lunettes. La 3D est pas mal, un peu fouillie quand les plans rapides de Spidey à travers les buildings se montrent, dommage. La BA est punchy, on en voit un peu plus, on ressent tous les enjeux avec un bad guy, le Lézard, assez fun.

S’en suivent les 8 minutes qui présentent le scénario. Peter Parker est un ado mal dans sa peau qui est amoureux de Gwen Stacy, la scène entre les deux est d’une minauderie sans nom, assez insupportable. Pourtant on verra par la suite que les deux vont vite se rapprocher.

Peter arrive à mettre KO un camarade de lycée alors qu’il n’a pas ses pouvoirs ? Soit le montage est contradictoire, soit le film cache quelque chose. Peter découvre que son père connaît un certain Professeur Connors et dans son labo, Peter fait la rencontre d’araignées un peu spéciales.

Résultat, plus tard, il se réveille avec une force surhumaine et on nous explique rapidement (en huit minutes c’est court) qu’il va se fabriquer son appareil à tisser et qu’il va, à l’instar du Peter de Sam Raimi, faire la loi avec un masque fait maison.

- Amazing Spider-Man : 8 minutes pour juger amazing spider man gwen sta

Ambiance décontracté quand il joue les héros et ambiance un peu plus mouvementée quand il fait la rencontre du Lézard aka Connors en mutation. Les scènes d’action ont l’air assez fluide mais le gros point négatif a été de montrer des scènes non finalisées, entre CGI démo et fonds bleu.

La fin des huit minutes approche et on nous remet la bande annonce en rajoutant quelques plans par-ci par-là.

La séance se termine, on nous distribue des t-shirts de l’évènement (manches longues s’il vous plait !).

21h15, je suis dehors.

Le film ne va pas révolutionner le genre mais déjà le casting est un peu plus classe que celui de Sam Raimi, le film est clairement tourné vers les ados malgré une côte de sympathie envers les geeks qui est assez haute. L’histoire d’amour risque d’être bateau et je pense que le film sera ce que l’on attend avec vraiment aucune grosse surprise dedans sauf peut-être une petite crainte au niveau du Lézard qui semble visuellement assez fade.

Réponse en juillet !

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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