Critiques

Yellowcard – Southern Air (2012)

 

No. Titres Durée
1. « Awakening » 4:23
2. « Surface of the Sun » 3:43
3. « Always Summer » 3:10
4. « Here I Am Alive » (feat. Tay Jardine of We Are The In Crowd) 3:33
5. « Sleep in the Snow » 4:02
6. « A Vicious Kind » 3:53
7. « Telescope » (feat. Alex Gaskarth de All Time LowCassadee Pope deHey Monday, et Tay Jardine de We Are The In Crowd) 3:52
8. « Rivertown Blues » 3:33
9. « Ten » 4:47
10. « Southern Air » 4:22
Furée totale : 37:33

Moins d’un an et demi que j’ai découvert le groupe et je suis pas déçu ! Quelle bouffée d’air frais que YC. Ce violon est vraiment la petite touche qui fait plaisir.
Pour info,  le bassiste Sean O’Donnell est parti en février pour laisser sa place à Josh Portman qui a déjà collaboré avec le groupe il y a quelques années.

Southern Air s’est dévoilé petit à petit avec pas moins de trois titres en streaming et un en acoustique. Quand on sait que l’album compte 10 titres, on se demande si le groupe ne s’est pas tout simplement fait plaisir et ne cherche absolument pas de vente record.

Awakening débute l’album et il porte bien son titre tellement la piste met tout de suite de bonne humeur. La puissance rock du titre fait plaisir à entendre. L’intro par Ryan Key qui laisse sa place à un riff de guitare aux petits oignons est le parfait amuse-gueule pour apprécier la compo. Le petit break en fin de chanson est un peu dispensable mais il est assez court pour ne pas grincher.

Classique instantané, Surface Of The Sun confirme la tendance, tout YC est réuni dans cette piste, c’est épique, puissant, mélancolique. Du rock comme j’aime. Le refrain est catchy, les couplets rappellent un peu See Me Smiling.

Always Summer a été le premier titre dévoilé au public. C’est le parfait titre estival, ni trop bon, ni trop mauvais, le titre reste efficace mais il parait un peu bâclé surtout au niveau du refrain qui pourtant possède quelque chose d’original mais qui n’est pas poussé. Le solo de violon porte quand même vers le haut ce titre.

On enchaîne sur Here I Am Alive qui était très attendue, le groupe pensait qu’elle était un des meilleurs titres composés. Le titre laissait penser que nous allions avoir un titre surpuissant. Finalement on se retrouve avec une chanson très pop. Le featuring avec Tay Jardine de We Are The In Crowd n’arrange pas l’affaire, on se sent vraiment devant une chanson Rock FM qui plombe un peu l’enthousiasme même si elle reste plaisante. Même le groupe semble réceptif aux critiques sur ce titre:

Mixed feedback on Here I Am Alive. Maybe our record isn’t as good as I thought? Wait. Just laid in my bunk and listened, nope. It rules.

Sleep In The Snow commence par un bon riff de guitare, LP pose sa batterie, Ryan commence à chanter sur un changement de rythme plutôt bienvenu. Le refrain surprend également avec un ton plus mélancolique qui se termine par la reprise de l’intro. La chanson a vraiment trois rythmes différents, l’orchestration est bien vue. Surprenante jusqu’au bout, la chanson se permet une incartade qui rappelle un peu Paper Walls avec un lyrisme classique du plus bel effet.

A Vicious Kind vient confirmer la bonne tenue de l’album même si le titre parait être l’un des plus faibles malgré toute l’énergie du refrain. Le titre reste dans ce que le groupe sait faire.

Telescope est la pause ballade de l’album. Comme pour A Vicious Kind, c’est un peu une démonstration du savoir faire, après il est évident que ça n’est pas à la hauteur des précédents titres de l’album. Et je ne sais pas si Ryan Key connait Mark Hoppus mais entre son Kaleidoscope et son Telescope je crois qu’on tient un concept là 🙂 A quand le Stétoscope de Billie Joe ?

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Un critique a parlé de Rivertown Blues comme de la partie 2 de Five Become Four. Effectivement, on ne peut qu’approuver tant on retrouve des éléments connus. Le violon et le riff de guitare qui introduisent la chanson mettent de suite d’accord. On se réveille après Telescope. On retrouve effectivement une chanson au rythme survolté. Le solo de guitare final a des accents de l’excellente Takedown. Que dire de plus ?

La chanson acoustique de l’album s’intitule Ten. Elle est suffisamment riche musicalement pour s’attarder dessus. La guitare secondaire s’accorde une partie aux résonnances country quand les cordes de Ryan offre un riff lancinant. Je n’ai jamais été fan des parties acoustiques du groupe mais Ten parvient à être moins « coulante » que les précédentes. J’aime beaucoup quand Ryan mmmhise au début… On peut déjà imaginer cette chanson en combo avec Sing For Me dans les concerts. Les paroles sont plus que symboliques. Ryan Key ne souhaite rien dévoiler des dessous de cette chanson mais on peut comprendre qu’il part d’un enfant disparu (un fils? un frère?)

Southern Air conclut l’album de fort belle manière avec un titre porteur. La mélodie accroche mais on ne parvient toujours pas à atteindre l’excellence de la première partie de l’album. Le titre est assez répétitif.

Ce huitième album est une réussite, on retiendra surtout My Awakening qui pour moi rejoint quasiment le top 10 des chansons du groupe. Cependant l’album est plutôt considéré comme un appendice bonus avec des chansons un peu tirées en longueur pour certaines (Southern Air, Here I Am Alive, A Vicious Kind).

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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