Critiques de films

Mune Le Gardien de la Lune – Plaisant

Le 14 octobre prochain sortira dans les salles le film d’animation français Mune Le Gardien de la Lune. Un conte initiatique original réalisé par Alexandre Heboyan et Benoît Philippon avec les voix de Michaël Gregorio, Omar Sy et Izïa Higelin.

Dans un monde Fabuleux, Mune (Michaël Gregorio), petit faune facétieux, est désigné bien malgré lui gardien de la lune : celui qui apporte la nuit et veille sur le monde des rêves. Mais il enchaîne les catastrophes et donne l’opportunité au gardien des ténèbres de voler le soleil. Avec l’aide de Sohone(Omar Sy), le fier gardien du soleil et la fragile Cire (Izïa Higelin), Mune part alors dans une quête extraordinaire qui fera de lui un gardien de légende ! 

Les deux français se sont bien trouvés : ils nous servent un film familial divertissant et sympathique. D’un côté, nous trouvons Alexandre Heboyan, habitué à travailler dans l’animation notamment pour les plus grands (Kung Fu Panda chez Dreamworks) et de l’autre, Benoît Philippon pour qui c’est son premier coup d’essai dans l’animation et qui signe le scénario du film. Une histoire au premier abord très simple  mais qui est bien menée et qui nous apporte de la nouveauté en nous faisant voyager dans cet univers poétique et très métaphorique habité par des personnages attachants. Cependant, nous regrettons que cette originalité serve tout de même un schéma des plus classiques où les rebondissements ne surprennent pas. De plus, le film est court et tout se déroule très vite ce qui peut donner l’impression de passer à côté d’une partie de l’intrigue.

mune le gardien de la lune
© Paramount Pictures

L’un des points forts de ce long métrage est son esthétique très coloré (notamment les séquences de nuit, dirigé par l’adorable Mune, aux teintes fluorescentes qui ne sont pas sans nous rappeler un certain Avatar) et très inspiré (les deux réalisateurs assument leurs influences jonglant entre Disney et Miyazaki). Ils ont eu la bonne idée de changer de style d’animation lorsque nous passons dans le monde des rêves mais nous n’en dirons pas plus. Ajoutons à cela que la 3D est correcte offrant pas mal de profondeur à l’image. Sans trop de mal, le spectateur se laisse happer par ce voyage grâce à un trio de personnages qui fonctionnent plutôt bien qui a le devoir de rétablir l’équilibre du monde, et ça, ce n’est pas rien.

Mélanie Marie

Du Seigneur des Anneaux aux films de Gus Van Sant, le cinéma me donne envie de partager, d'écrire, de débattre au mieux et dans la joie !

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