La cité des loups est le deuxième tome de la saga Sauvages de Maria Vale. Sorti le 19 juin chez Milady, ce roman nous fait entrer dans la vie de Elijah Sorensson, un loup-garou qui travaille comme avocat chez les Hommes. Un deuxième volet encore une fois très intéressant et riche en rebondissements.
Après avoir rencontré Silver dans Le dernier loup, nous voilà avec Elijah dans La cité des loups. Elijah travaille comme avocat. Il s’occupe des affaires de la meute et leur rapporte beaucoup d’argent. Le souci ? Après avoir travaillé pendant des années chez les Hommes, ils ne supportent plus d’être éloigné de la nature, de sa meute.
Après avoir émis le souhait de rentrer auprès de son alpha, celle-ci décide qu’il est bien plus utile en restant à son poste. Si la vie devient de plus en plus dure pour lui, le destin va mettre sur son chemin la belle Thea Villalobos, garde forestière, qui va lire en lui comme dans un livre. Elle va se rendre compte que malgré les grands airs qu’il se donne, Elijah est un homme tourmenté et sauvage.
Le loup tombe directement sous le charme de Thea, ce qui ne va rien arranger à ses affaires, puisqu’il est interdit de se lier avec une humaine. Et s’il tentait quand même sa chance ?
L’intrigue principale va tourner autour d’Elijah et Thea, mais de nombreuses autres vont s’ajouter. C’est là le gros point fort de Maria Vale ! Son récit ne perd jamais son souffle, un rebondissement est toujours prévu pour relancer l’intrigue. Il sera question de trahison, de meurtres et de conspiration, bien évidemment.
Ce deuxième tome est bien au niveau du premier. Les personnages sont bien ficelés, l’histoire est intéressante et la fin est juste parfaite. Ce qui est géniale dans cette série, c’est que tout n’est pas simple, il y a toujours des personnages que l’on déteste, qui vont mettre des bâtons dans les roues des héros. En bref, Sauvages est une bonne saga de bit-lit !
« – L’alpha de la meute du Grand Nord est mort, reprend-elle. Notre territoire a été envahi, et il y a encore des matémorphes qui traînent dans le coin. Notre échelon n’a pas besoin d’un patron ! Ce qu’il nous faut, c’est un meneur, un modèle qui ose renoncer à ses espoirs et à ses désirs pour le bien du groupe. Il nous faut quelqu’un qui soit le premier à s’élancer à la chasse, le premier à se battre, le premier à se sacrifier, le premier à mourir. Ce qu’il nous faut, c’est un vrai alpha. »