Reborn, saga new-adult de Rachel Van Dyken : un total Disaster

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Reborn est la nouvelle saga new-adult de Rachel Van Dyken, dont le premier tome vient de paraître aux éditions Milady. Le premier tome, Disaster, nous fait rentrer dans la tête de Kiersten, une jeune femme dépressive qui fait son entrée à l’université. Là, elle va faire la rencontre de West, l’étudiant le plus convoité du campus, qui cache un terrible secret…

Ce premier tome de Reborn nous présente deux personnages totalement différents. Kiersten est une jeune femme déprimée qui n’arrive pas à surmonter la mort de ses parents. Son oncle l’a poussée à aller à l’université et surtout à vivre sa vie. La voilà donc à Washington, où elle va rencontrer Lisa, sa camarade de chambre, Gabe, le cousin de celle-ci, et West, la star du campus. Elle va évidemment tomber amoureuse de ce dernier, au risque d’avoir le cœur brisé. Premier cliché.

reborn-disasterWest est le meilleur joueur de football de l’université, sa famille est riche, et il a toujours enchaîné les conquêtes. Second cliché. Mais depuis quelques temps, West est toujours encadré par deux hommes qui le suivent comme son ombre. Plus aucune fille ne vient se pavaner à son bras. West cache un terrible secret. Son cœur n’est plus à prendre… car il ne sait pas combien de temps celui-ci va encore continuer de battre.

Quand West rencontre Kiersten, sa volonté de rester à l’écart des femmes se brise. Il va alors se rapprocher de la jeune femme et faire en sorte de lui redonner goût à la vie. Pour cela, il va l’aider à réaliser toutes les choses qu’elle s’est jurée d’accomplir à l’université : apprendre à nager, lire Orgueil et Préjugés, embrasser un garçon sexy, arrêter les antidépresseurs, et plein d’autres encore. Bien sûr leur rapprochement va rendre les choses plus compliquées. Et si West mourrait, Kiersten replongerait-elle dans la dépression ?

Le premier tome de Reborn m’a déçue. L’histoire est loin d’être originale et les personnages ne sont pas assez réalistes pour moi. Si la première moitié du livre est vraiment sympa à lire, la seconde partie m’a beaucoup moins plu. On rentre dans le mélodrame et les personnages principaux surjouent un peu trop leur love-story. Rachel Van Dyken a fait de cette amourette, un amour pour toujours (ou presque) qui ne m’a pas du tout convaincue. Les réactions des héros ne sont pas assez réalistes, leurs dialogues non plus.

Le seul gros point fort de ce premier tome de Reborn concerne les personnages secondaires. Bizarrement, je les ai véritablement adorés et eux sont restés les mêmes pendant tout le récit. J’ai particulièrement apprécié Gabe, le cousin de la camarade de chambre de Kiersten. C’est un jeune homme qui a un passé douloureux et qui veut absolument protéger ses deux amies. Il a pris Kiersten sous son aile dès le début et malgré ce côté protecteur, c’est un tombeur. Il est drôle et attachant. Pour moi, c’est LE personnage de Reborn. Il a réussi à me surprendre et à m’émouvoir bien plus que West. Ce n’est pas normal ! C’est au premier rôle de réussir ce tour de force, pas à un personnage secondaire.

Rachel Van Dyken

Rachel Van Dyken

Rachel Van Dyken a misé gros sur Gabe et peut-être un peu trop car l’histoire de West et Kiersten fait fade et déjà-vue. Bien sûr, on passe un bon moment en lisant Disaster mais il n’y a aucune surprise dans l’idylle du couple. Pire, la fin ne m’a pas du tout convaincue, beaucoup trop gnian-gnian. Il faut arrêter les livres qui mélangent maladie et amour parce que trop c’est trop ! Ou alors, il faut apporter une touche d’originalité, ce que Disaster n’a pas su faire malheureusement.

« On ne nous avait pas accordé suffisamment de temps, et je haïssais Dieu de m’enlever tous ceux que j’aimais. Au bout du compte, il ne restait plus que moi pour pleurer tous ceux que j’avais perdus.

Une dernière fois, je tendis la main vers son visage. Mes doigts entrèrent en contact avec une peau tiède. Tout cela n’était qu’un rêve. Eh bien, si c’était un rêve, j’allais profiter jusqu’au bout de son sourire qui éclairait la pièce. Ses lèvres se posèrent sur mon front. Je fermais les yeux et implorai Dieu de m’emporter aussi. »

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