On a terminé

Hindsight saison 1 – Point d’orgue final

La retombée est rude, après s’être enthousiasmé à l’idée du renouvellement de Hindsight, VH1 décide finalement d’annuler leur nouvelle série…

Eh bien, la première et unique saison de Hindsight aura bien évolué depuis son pilot ! Rappelons-nous, sur le point de se marier pour une seconde fois, Becca (Laura Ramsey) panique et se réveille de retour en 1995, et en profite alors pour changer le cours de sa vie…

//spoilers sur la saison//

En fait, devant Hindsight, parfois on se demande si on ne regarde pas une comédie, mais une tragédie. Tout ce qu’on redoute finit inévitablement par arriver même si on se surprend à espérer que tout aille bien pour notre héroïne qu’on apprécie de plus en plus au cours des épisodes. Hélas, la sentence est définitive, alors que VH1 annonçait le renouvellement de la série, revirement de situation, la chaîne change finalement d’avis pour l’annuler. Pas merci VH1, quelle déception, tout ça pour continuer leur télé-réalité à deux sous… On le prend mal, car la comédie gagnait en potentiel. L’humour distillé arrivait toujours à toucher la corde nostalgique mais aussi humain. Certes, la série s’adresse principalement à un public féminin, comme Younger, et comme le faisait Being Erica, mais elle arrive aussi par sa sensibilité à toucher un public plus large. Anecdote, les trois héroïnes travaillent dans le domaine de l’édition, coïncidence ? Je ne crois pas…

©VH1
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Au début, chaque épisode racontait son propre regret, et ce que Becca pouvait faire pour le corriger. Du coup, on s’attachait mal aux personnages, du moins avec beaucoup de difficultés. Mais au fur et à mesure que la vie de Becca se stabilise plus dans le passé, l’intrigue se consolide également. Il n’empêche que tout comme dans Being Erica, réparer leurs erreurs du passé leur permet de mieux s’épanouir dans leur carrière professionnelle, mais au niveau personnel, l’échec fait encore plus mal. Les personnages secondaires attirent la lumière sur eux, le temps de remettre Becca d’aplomb. Effectivement, Lolly (Sarah Goldberg) reste tout le long notre personnage favori, durant ses hauts et ses bas, et Dieu sait qu’elle est lunatique. Ensuite, Andy (Nick Clifford) s’avère en avoir plus sous le coude que la manière dont il est décrit dans le pilot, mais Sean (Craig Horner) aussi semble plus intéressant que ce que laisse présager les premiers épisodes.
Par ailleurs, on voit plus loin qu’un simple Sean VS Andy qui se déroule, et le coup d’avoir insérer un troisième larron relevait plutôt d’un choix malin. Enfin, connaître la raison pour laquelle Lolly et elle ont cessé de se parler restait le grand motif de l’existence même de la série, et elle ne déçoit pas. Une histoire de cœur, comme on aurait pu le supposer, mais aussi de trahison avec beaucoup de pleurs. Gamin ? Pas tant que ça…

©VH1
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Le cliffhanger de la fin en laissera plus d’un dépité par la décision de la chaîne. Malgré des digressions narratives, la série a réussi à équilibrer ce qu’on sait du futur avec ce qui change du passé assez subtilement, et l’épisode final aura encore plus mis en valeur cet atout. Après ses péripéties de 10 épisodes, Becca devra faire face aux conséquences de ses actes, en bien ou en mal. Mais on ne saura jamais ce qui se passe après qu’elle remonte dans ce satané ascenseur !

(P.S. : la BO est magique, on fredonne toutes les chansons de notre « enfance ». Et on se prend un coup de vieux à chaque fois.)

Aki

Une énième fangirl de Whedon, obsédée par les comédies musicales, la nourriture et les drames britanniques.

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