Musique

Green Day – ¡TRÉ!

No. Titres Durée
1. « Brutal Love » 4:54
2. « Missing You » 3:43
3. « 8th Avenue Serenade » 2:36
4. « Drama Queen » 3:07
5. « X-Kid » 3:41
6. « Sex, Drugs & Violence » 3:31
7. « Little Boy Named Train » 3:37
8. « Amanda » 2:28
9. « Walk Away » 3:45
10. « Dirty Rotten Bastards » 6:26
11. « 99 Revolutions » 3:49
12. « The Forgotten«  4:58
Durée Totale:
46:35

Trois albums pour raconter finalement trois moments d’une fête, l’avant, le pendant et l’après  10% à peine des gens qui vont écouter l’album seront au courant du concept, peut-être cela les aidera à apprécier ou non les compos… Toujours est-il que Tré est un album à prendre pour ce qu’il doit être : un bon album. Réponse now !

L’album débute par une ballade intitulée Brutal Love. Un son 60s avec un peu de saxo / trompette. Pas de quoi sauter au plafond bien entendu mais pas de quoi non plus lever les mains en l’air et aller de droite à gauche. Un rip-off de 21 Guns qui traîne pendant 5 minutes.

Missing You est tout autre. Morceau pop punk qui a été à bonne école, le titre ne brille pas par son refrain mais on excuse la simplicité du fond par une forme plutôt énergique. On garde la basse bien haute avec 8th Avenue Serenade qui possède une mélodie très entêtante couplée par une simplicité extrême du produit fini. Il s’en dégage une fraîcheur plutôt bienvenue, une version mid-tempo de Letterbomb!

[youtube wfjel5euzXM]

Billie sort sa gratte pour Drama Queen, nouvelle ballade aussi inoffensive que courte. X-Kid nous sort d’un demi sommeil sans nous faire bondir de notre siège. Avec un titre pareil, Sex, Drugs & Violence devrait être puissant ? Il reste plutôt bon enfant mais possède une construction agréable. La chanson la plus « chantante » pour l’instant avec Little Boy Named Train et Amanda du même acabit.

Walk Away a l’air répétitive mais a ce pouvoir fascinant d’être une chanson qui accompagne. je veux dire qu’elle s’écoute, qu’elle se fredonne, qu’elle est en fait écrite pour se fondre dans l’ambiance qu’elle met elle-même.

Dirty Rotten Bastards arrive en une minute à procurer plus de sentiments que toutes les pistes précédentes. Elle commence un peu comme Toréador ton cul n’est pas en or… 🙂
Rythmée, énergique, riche, elle est LA piste de l’album. Ca sort des tripes, la basse, la guitare, la batterie tout est bon dans cette chanson ! Même cette rime bidon.
Elle dure plus de six minutes mais en met autant que dans 40 minutes de Dos. C’est bien simple, on dirait une piste échappée de American Idiot ou  21st Century Breakdown avec des faux (bons) airs de Shoplifter. Elle est épique tout simplement.

[youtube 5Rs2m3lhg-k]

99 Revolutions a été entendue en concert. Elle est dans la veine de ce que le groupe a offert avec Uno : une compo répétitive mais entraînante  La répétition du refrain peut agacer mais il s’en dégage un assez bon morceau. La seconde partie de l’album est clairement un ou deux crans au-dessus.

The Forgotten a aussi été entendue… dans Twilight tout à la fin. Billie au piano, ça donne une ballade avec violon assez mièvre.

 

Ce troisième album est un cran au-dessus Dos et se bat avec Uno pour le titre de meilleur segment. Il faut laisser un peu mûrir les chansons et un bilan plus correct sera fait. Tré reste un album plutôt bon grâce à des chansons moins homogènes que celles de Dos. Dirty Rotten Bastards m’a mis autant une claque que Nuclear Family ou Let Yourself Go et ça fait plaisir après un Dos assez moyen !

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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