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Avril Lavigne – Goodbye Lullaby (2011)

 

No. Titre Auteur(s) Producteur(s) Durée
1. « Black Star«  Avril Lavigne Deryck Whibley 1:34
2. « What the Hell«  Lavigne, Max MartinShellback Martin, Shellback 3:40
3. « Push » Lavigne, Evan Taubenfeld Whibley 3:01
4. « Wish You Were Here«  Lavigne, Martin, Shellback Martin, Shellback 3:45
5. « Smile » Lavigne, Martin, Shellback Martin, Shellback 3:29
6. « Stop Standing There » Lavigne Butch Walker 3:27
7. « I Love You » Lavigne, Martin, Shellback Martin, Shellback 4:01
8. « Everybody Hurts » Lavigne, Taubenfeld Whibley 3:41
9. « Not Enough » Lavigne, Taubenfeld Whibley 4:18
10. « 4 Real » Lavigne Lavigne 3:28
11. « Darlin » Lavigne Whibley 3:50
12. « Remember When » Lavigne Whibley 3:29
13. « Goodbye » Lavigne Lavigne 4:29
14. « Alice » (extended version) Lavigne Walker 4:59

A écouter ici

Black Star  introduit l’album et confesse déjà de l’orientation de celui-ci avec une ironie certaine. « You will be a shinning star but you can be a rock star » dit-elle sur fond de piano. On se dit que c’est de bonne augure et que l’album sera rock. On ne se trompe pas avec le tube What The Hell, ultra calibré pour que ça marche. Pourtant avec Push, Avril Lavigne nous sert une ballade comme elle a pu nous en donner avec Mobile ou autre Nobody’s Home ou même Complicated son premier tube. Très bien, elle reste dans le même ton que les précédents albums.

Wish You Were Here est une autre ballade, plus mièvre que la précédente mais avec une mélodie dans le couplet qui reste. Avec Smile, on se dit que la chanteuse revient dans un style purement ballade à la Michelle Branch et on commence sérieusement à douter sur le terme « rock star » utilisé dans l’intro de Goodbye Lullaby (titre trompeur donc ?).  Stop Standing There, Everybody Hurts et surtout I Love You nous enterre tous. On a connu beaucoup mieux de sa part et on se demande vraiment si le titre de l’album est ironique.

Heureusement Not Enough, produit par Derrick Whibley (comme Push et 5 autres titres de l’album) le leader de Sum 41, vient nous réveiller. Certes c’est une autre ballade mais avec une mélodie imparable et un accord de guitare répétitif mais accrocheur.
Derrick produit aussi Darlin et Remember When, deux ballades (…), la première acoustique est totalement oubliable et la seconde rejoint Not Enough dans les deux pépites de l’album. Ce mélange piano et guitare est du plus bel effet. Bien sûr les amateurs de pop punk seront déçus mais pour ceux qui apprécient ce côté là de la chanteuse seront ravis, du moins par le peu de morceau qui ressort de cet album raté.

Lavigne produit deux titres avec 4 Real et Goodbye, deux ballades… trop formaté pour réveiller ce que j’ai pu aimé chez elle dans ses trois précédents albums. Goodbye est l’outro de ce disque et elle peut vraiment le pleurer ce titre, et pendant plus de 5 minutes s’il-vous-plait,, au-revoir Avril, on pensait que tu nous préparais quelque chose de plus pêchu.
Au-delà des ballades à l’écriture simplifié, l’album offre en bonus le single Alice tiré du film de Burton, seul titre qui contient de la matière, le chant rappelle furieusement Alanis Morissette. Dernier bonus, Bad Reputation de Joan Jett reprise par Avril, peu de puissance dans sa voix pour ce titre. Dommage.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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