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Westworld : Dissonances scénaristiques (Critique de l’épisode 4)

Westworld n’en dévoilerait-il pas assez ? Ou le problème se situe t-il dans sa manière de d’exploiter son contenu ? Quoi qu’il en soit, pour ce quatrième épisode sur les dix que compte la saison 1, le début de suspens suscité par la fin de l’épisode 3 se dilue, et hormis la quête de « l’homme en noir », les scènes semblent défiler sans jamais donner l’impression d’être au cœur du sujet.

La série retombe dans le travers de ses digressions. Des éternelles conversations creuses que ressassent les prostituées, aux hésitations sans fin des robots qui commencent seulement après des années à se demander ce qu’ils font là et à se trouver des rêves en commun, toute cette petite fresque tourne à vide. Mais qu’est-ce qui cloche ?

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Les mêmes scènes se répètent encore et toujours sans révéler grand chose.

Pourtant, Westworld ne souffre pas d’une erreur de casting, ni d’un défaut de réalisation. Il est indéniable que comme toute nouvelle production de la maison HBO, elle est d’une certaine qualité et respecte un cahier des charges visuel proche de tout film fantastique contemporain. Mais rien n’y fait, malgré tous ces efforts, ça ne décolle toujours pas.

Une partie de la réponse se situe certainement du côté du scénario, car Westworld souffre d’un paradoxe de plus en plus gênant : une intrigue ambitieuse qui n’est corroborée par aucune tonalité particulière. Les vaines tentatives de doter cette série d’une identité unique et détonante qui pourrait contribuer à installer définitivement l’univers auprès des spectateurs, ont quelque peu échoué. Comme les thèmes musicaux inédits composés par Ramin Djawadi, censés ponctuer une action hélas peu marquante qui ne fait pas vraiment sens dans l’immédiat (Exemples; le sample de « Paint it black » des Stones pendant le braquage, peu transcendant, du vilain Hector Escaton (Rodrigo Santoro), interrompu au hasard par un duo de visiteurs pourtant peu habiles de la gâchette ou encore la reprise de l’air de Carmen pour une scène étrangement similaire du dernier épisode). Même avec ces tentatives présentées comme audacieuses, la décadence insaisissable et l’énigmatique attendus n’y sont toujours pas.

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Hector (Rodrigo Santoro), le méchant marketing qui braque indéfiniment le même établissement du parc.

La vision que l’on a du parc, pourtant présenté comme immense, est restreinte et se limite à quelques lieux avec tout au plus dix personnages récurrents. Deux ou trois visiteurs aussi fades qu’au comportement insupportable, trois ou quatre hôtes ainsi que cinq membres de l’équipe permanente de Westworld. Au risque de ne s’attacher à rien ni personne, autant nous en montrer davantage dès le départ. C’est aussi l’autre faille de la série, son indécision quant aux choses qui échappent ou non au contrôle des techniciens, tout comme l’étendue du libre-arbitre chez les robots, qui varient plus ou moins en fonction de la situation. [SPOILERS Exemple de la scène finale de l’épisode 4 : Pourquoi un robot serait-il capable d’aller jusqu’à s’entailler, et donc se nuire volontairement, pour extraire une balle qu’il a le souvenir d’avoir reçue et ignorer jusqu’à sa condition d’instrument ? Si les hôtes sont d’emblée assez doués pour se poser de telles questions et prêts à se mutiler pour y apporter des réponses, ils devraient logiquement posséder une conscience propre suffisamment évoluée pour décider de leurs actions en temps réel et auraient déjà nui aux visiteurs par leur imprévisibilité.] Un problème de cohérence donc, que les objectifs des scénaristes seuls ne suffiront pas à pallier.

De plus, aucun des protagonistes ne court le moindre risque puisque pour l’instant, ni les hôtes robotisés, ni les visiteurs ne peuvent mourir. Ce qui fait donc baisser la tension d’un cran et commence à rendre les fusillades inutiles. Et il faut bien se faire à l’évidence : Westworld n’a toujours pas d’enjeu majeur. Un fait qui ne contribue en rien à guider le spectateur au travers de la série dont l’ouverture s’éternise.

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Le groupe de visiteurs censé nuancer les objectifs des clients de Westworld.

Le résultat étant qu‘il est difficile de croire qu’une réalité extérieure au parc existe, puisque tout est présenté sur le même plan. Et si oui, laquelle ? On nous parle de la réputation de Westworld, des mythes qui entourent sa conception, de la figure apparemment populaire du Dr Ford (assimilé à Walt Disney par son désir de transmettre sa vision d’un monde utopique via son institution), mais comment y croire si l’on ne peut mesurer l’étendue des possibilités qui s’offrent au visiteur ? Si le culte n’y est pas, l’illusion du culte non plus. Ce qui reste problématique pour un show basé sur les codes du Western (le genre du culte par excellence s’il en est un) et qui prétend avoir l’envergure d’un film de science-fiction.

A nouveau, malgré quelques révélations, Dissonance Theory est un épisode qui promet plus qu’il n’en donne et laisse cette vague impression quelque peu agaçante de patauger sans but dans une série qui se cherche encore et suit son cours sans marquer les esprits. Alors, simple problème de rythme ou symptômes plus profonds d’une véritable dissonance entre les attentes que suscite le pitch et le projet des showrunners, qui semble déjà tout tracé ?

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Dolores et William s’aident mutuellement à s’émanciper… Et après ?

Westworld suit sa petite routine crantée et nous promet (encore) une accélération des événements dans la bande-annonce de l’épisode 5, où l’on peut voir l’homme en noir converser avec le Dr Ford ainsi que de nombreux éléments du nouveau scénario du grand patron, prendre place pour bouleverser semble t-il, le chemin des hôtes, comme celui des visiteurs. Alors rendez-vous à partir de lundi prochain pour faire le point !

11 réflexions sur “Westworld : Dissonances scénaristiques (Critique de l’épisode 4)

  • Cette critique me semble proposer une conclusion non explicite mais évidente. Westworld est construite pour du Netflix avec saison entière immédiate et non une diffusion hebdomadaire.

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    • Joanna W.

      C’est aussi ce que j’ai pensé. La différence paradoxale, c’est que Westworld voulant inspirer le mystère n’arrive justement pas à susciter l’attente réelle du prochain épisode tandis que les plus grandes séries Netflix y parviennent, avec des sujets parfois moins complexes. Ce serait une solution pour y voir plus clair et créer sans doute plus de cohérence entre les épisodes, sauf qu’il n’y en a que dix et qu’on est chez HBO, donc impossible.

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  • Undis

    Alors juste pour info… Il ya 10 épisodes et pas 7 comme vous le dites dans l’intro de votre article.

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    • Joanna W.

      Merci, je m’excuse il s’agit d’une erreur d’attention de ma part, en effet la saison 1 compte bien 10 épisodes. Ce qui, comme sept de toutes façons, reste assez peu pour développer une telle intrigue, ou du moins le rythme reste mal adapté. C’est rectifié en tous cas.

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  • Gabriel

    j’ai eu plutôt le sentiment que dès le départ la condition d’instrument est perçue, vécue mais pas identifiée avec d’autres référents que ce en quoi ils sont programmés. Je trouve au contraire la démarche très cohérente. Parvenir à rester dans la sensation, celle qui précède la possibilité de mettre des mots, isoler de l’existence l’expérience qu’on se figure, qu’on peut analyser, du moment présent où l’on expérience( je pique le verbe aux anglais) les situations. C’est une naissance de la conscience, de la question du libre arbitre que je pense regarder à travers ces premiers épisodes. Je pense que vous sous-estimez cette série. J’ai regardé à nouveau le premier épisode, peu importe la raison, ça m’a donné le sentiment d’une écriture maitrisée, la série ne se cherche pas, les protagonistes hôtes, eux oui totalement, et nous le vivons.

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    • Joanna W.

      Vous avez raison, je pense aussi que l’intention des scénaristes était de doter les robots d’une conscience progressive qui évolue dans les limites de leurs paramètres, qui ne leur permettent pas forcément de dépasser certaines bornes, leur libre-arbitre n’étant pas inné. Seulement, vous le percevez comme évident et vous pensez que la série rend bien compte de cette évidence.

      Je suis heureuse que ce soit le cas pour vous, et que vous arriviez à percevoir l’intention dès le départ comme vous le dîtes, d’illustrer une « naissance de la conscience » et à trouvez cela immersif, mais ce n’est peut-être pas le cas pour tout le monde. Je conçois que c’est ce qu’ils ont essayé de faire, mais le rendu n’est pas franc, la façon dont tout cela est montré est trop disparate. Malgré cinq épisodes, je trouve que les règles brutes de ce que les hôtes ont le droit de faire ou de ne pas faire, n’ont pas été énoncées de façon concrète. C’est resté dans le flou de manière à être adaptable à chaque situation. N’oublions pas qu’il s’agit d’une conscience qui a été enclenchée par un processus artificiel, à l’insu des techniciens du parc et dont la source est encore inconnue. Mais c’est bien quelqu’un qui est derrière tout cela. Donc la notion de « prise de conscience » est relative puisqu’elle est aussi programmée dans un but précis.

      Par exemple, certains robots ont gardé en mémoire l’apparence de leurs concepteurs, les indiens en font même des sculptures… Et pendant tout ce temps, la nouvelle ne s’est pas répandue ? Comment ces robots ont-ils pu conserver ce subconscient si jusqu’ici, ils n’avaient pas moyen d’en avoir ? Si à chaque fois on leur efface la mémoire, si chaque chose qu’ils persistent à garder enfouie, est immédiatement effacée par les employés ?
      Oui, ces événements sont isolés, oui ils ne les identifient pas comme leurs créateurs car ils n’ont qu’une toute petite partie de la réponse en eux, ils ne peuvent pas interpréter : alors comment Hector sait-il que les nouveaux arrivants sont des visiteurs qui « traversent les mondes » ? Il appelle aussi les silhouettes en uniforme « ceux qui nous manipulent ». Comment a-t’il pu garder une information aussi primordiale pendant autant de temps, au risque de la propager ?

      Le problème est là : le parc dispose de moyens et d’outils technologiques extrêmement avancés pour contrôler la moindre brindille, le moindre petit grain de sable et pourtant, des choses cruciales leur échappent. On voit qu’ils centrent leur attention sur les animations plutôt que sur le reste, mais ce n’est pas cohérent de la part d’une aussi grosse compagnie. Ils devraient être hyper-pro, surtout au départ. On nous présente un resort ultra-futuriste où tout est contrôlé d’un bout à l’autre parce que tout est factice, mais tout ce contrôle, cette oppression de la part du staff (dont nous n’avons qu’une très maigre représentation pour un parc aussi immense) n’est pas total, des choses trop évidentes leur échappent et l’anomalie récente des robots suite à leur mise à jour n’explique pas tout.

      Vous dîtes que l’écriture est maîtrisée, que la série ne se cherche pas. Par « se chercher » j’entendais auprès des spectateurs. L’identité n’est pas aussi forte qu’elle le devrait, leur ton est trop changeant, on voit bien ce qu’ils ont essayé de faire, c’est tout à leur honneur, mais ce n’est pas flagrant dès le départ, on n’accroche pas comme on le devrait, pas comme sur certaines séries. (Je suis de l’avis de ceux qui défendent l’essai plutôt que le commercial, mais il ne faut pas perdre de vue que la série doit susciter l’impatience, l’envie, surtout avec cette concurrence).

      Alors oui, les scénaristes ont bien des plans précis. Ils savent ce qu’ils veulent faire, je n’ai pas dit le contraire. Mais par « non maîtrisée » je parlais justement de cette impression d’incohérence (si ce n’est qu’une impression), de lacunes dans le récit. Ces lacunes seront expliquées plus tard, sans doute (peut-être même toutes). Mais l’impression est de trop quand tout tarde à être expliqué. Ce qui m’amène au problème du rythme : si tout a une explication, même sans aller jusqu’à tout révéler dès le premier épisode, on peut expliquer certaines choses par plus de rigueur dans le contexte. Et comme je l’ai dit le contexte n’est pas si crédible, du moins il perd en crédibilité parce que certaines bases n’ont pas été mises en place : on n’a vu que quelques visiteurs, on n’a suivi qu’une seule entrée dans le parc, l’immensité du parc ne transparaît pas, on a toujours la même vision restreinte avec les mêmes panoramas, certes travaillés, mais similaires, on n’a vu que deux villes très semblables… etc.

      Mais ne vous méprenez pas : ce n’est pas parce que mes critiques sont centrées sur les choses qui ne vont pas dans Westworld, à mon sens (puisqu’il s’agit de ma vision en tant que spectatrice), que je dis que c’est une mauvaise série. A aucun moment je n’ai remis en cause la qualité de la série en elle-même. Honnêtement, si je la regarde (et comme vous j’ai pris la peine de regarder les épisodes plus d’une fois), c’est que je l’apprécie un minimum pour en parler, et si je l’avais pensé, je ne serais pas passé par quatre chemins, j’aurais dis : c’est un navet. Ce n’est pas le cas. Evidemment qu’elle reste dans le haut du panier.

      Je pars du principe que si j’ai pu avoir une impression aussi forte sur plusieurs épisodes, c’est que d’autres peuvent l’avoir aussi, et je me dois d’en faire part dans mes textes. La vôtre est différente, je ne la minimise pas, elle vous permet d’ailleurs d’apprécier Westworld autrement que moi. Mais je reste convaincue qu’il s’agit d’un problème d’écriture et de mise en scène. Je suis déçue du résultat avec un aussi gros potentiel, c’est ce qui me fait en attendre plus de ce show. Je n’en sous-estime pas l’origine, bien au contraire.

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  • Gabriel

    La conscience est induite artificiellement, il semblerait oui, mais cela n’implique pas nécessairement que le but recherché soit précis et contrôlable. Le deep learning en intelligence artificielle a le charme, ou le risque, de voir des ordinateurs créer leur propre possibilité de fabriquer du langage, du concept. Les chercheurs ne peuvent qu’affirmer qu’il est question d’intelligence formelle, originale mais il est possible qu’ils ne soient pas en mesure de la décrypter.
    Un animal qui utilise un outil c’est badass mais l’utilisation du méta-outil, rare est d’autant plus troublant.
    Actuellement la disposition de l’i.a. de créer ses propres outils d’apprentissage n’est plus vraiment de la science fiction. Comme souvent dans les sciences, les résultats sont contre-intuitifs.
    Aussi je doute que cette série ne soit pas aux faits des recherches actuelles et j’ai l’espoir de voir cette série capable de nous mener vers une lecture plus fine de la cybernétique. Je nourris peut-être un espoir naïf. Mais je n’y vois jusqu’ici des incohérence ni des flottements, dans la construction de la conscience des personnages synthétiques.
    La frontière semble fine si bien que certains humains sont eux-même, plus que dans un questionnement éthique, dans un trouble émotionnel remettant en question les limites de cette barrière entre eux et les robots.
    La série a je pense la force de souligner les artifices, l’absurdité de ce qui nous anime intimement et dans le relationnel.

    Nous sommes d’accord, je ne fais qu’exprimer mon avis, faire la part belle à la subjectivité.
    Je suis aussi séduit de voir une série où enthousiaste par un nouvel épisode je ne languis pas durant une semaine à l’idée de l’opus suivant. Pourquoi une série se doit-elle de s’embarrasser de cet exercice de style?

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    • Assez d’accord avec vos analyses,

      Pour ma part, je pense que si les androïdes prennent petit à petit conscience de leur nature, c’est à mon avis du fait qu’il y a des erreurs humaines,peut-être même délibérées,dans leur programmation car les humains (Ford, Bernard ) sont, pour moi, également programmés par des concepteurs dont ils n’ont pas conscience ( peut être Arnold ? )
      Il y a donc pour moi une dimension « poupée russe » ou « inception » , en tout cas on verra par la suite je ne suis qu’a l’épisode 5 ! ^^

      Cela dit, il est vrai que l’ « immortalité » de la totalité des personnages ne favorise pas ( mais alors pas du tout! ) l’attachement à ces derniers. Les combats, les quêtes, les relations perdent donc toute leur tension, leur saveur…(c’est comme jouer au poker sans argent ^^)

      Bref un peu déçu pour le moment à cause de ce dernier point, je me demande comment il vont gérer pour faire une deuxième saison…

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  • Cerveau

    c’est un peu facile de critiquer quand on n’a rien compris au scénario …

    je vais pas tout détaillé mais 3 choses ultra-simples :

    1. le robot s’entaille car c’est scripté par Ford.
    2. Les fusillades sont dangereuses, c’est l’un des plus gros points de l’intrigue, les robots se libèrent.
    3. Des choses échappent aux  » pros » car c’est Ford qui crée toute les anomalies, qu’il a passé sa vie là, il a dédié son existence entière aux robots … c’est lui le seul et unique pro, les autres, humain ou robots, sont ses marionnettes, il prévoit tout ….et en plus la plupart des employés sont des robots sous son contrôle.

    Si déjà vous n’avez pas compris ça, effectivement, dur de comprendre la profondeur de l’histoire 🙂
    Va falloir se rabattre sur des séries plus simples.

    Dommage de voir des séries intéressantes décrédibiliser parce que la moitié des gens ne comprennent pas…

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    • Joanna W

      Je conçois que nos avis puissent diverger mais je trouve votre réponse d’une condescendance incroyable mais bon, je vais vous répondre.

      Donc, si vous lisez mes précédents commentaires, vous comprendriez ce que j’entends par incohérences. Et il y en a. Je sais que l’intrigue est complexifiée à outrance d’ailleurs pour pas grand chose sur certains points, beaucoup de détours destinés à troubler le spectateur alors qu’en fait certains qui mériteraient d’être approfondis paraissent négligés au profit d’un cahier des charges visuel et épique qui prend souvent beaucoup de place notamment au milieu de la série avant que tout ne s’accélère subitement en fin de saison.

      Cette série est audacieuse mais elle n’est pas parfaite, bien que le scénario ait une écriture assez construite, pour les raisons que j’évoque plus haut, elle s’égare dans des choses qui dénaturent parfois ce qu’elle semble vouloir faire. Je ne sais pas si vous avez tout regardé, mais en tous cas il me semble que vous jugez après coup cet épisode qui je le rappelle se situe en début de saison. Bien sûr que je comprend que tout est scripté par Ford, seulement cela ne suffit pas à expliquer une certaine conscience des robots suggérée surtout sur les points que j’ai détaillé dans mes réponses précédentes sur cet article. J’ai fait cet article du point de vue de quelqu’un qui n’avait pas vu toute la saison. C’était le cas. Je découvrais, j’essaie de juger l’épisode en tant que tel.

      Bref, je vais bientôt publier un bilan complet de la saison. Je pense que je n’ai sans doute pas été assez explicite sur les exemples que je pointe, ce qui vous amène à penser que « je n’ai rien compris ». En tous cas j’apprécie cette série pour son audace et son incitation à la réflexion.

      Merci pour votre commentaire même si j’y décèle un certain mépris. Peu importe, ce qui compte c’est le débat n’est-ce pas ^^

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