On a testé

Galavant² comedy extravaganza !

On reprend les mêmes et on recommence ! La folie douce, l’action épique, les contes de fées avec un twist, les chansons décalées de Galavant reviennent pour une comédie avec encore plus d’extravaganza !

Les deux premiers épisodes de la nouvelle saison de la série musicale de Dan Fogelman arrivent au galop sur ABC. A New Season aka Suck It Cancellation Bear et World’s Best Kiss vont vous remettre les idées en place et vous rappeler rien qu’avec leurs titres que Galavant, c’est vachement chouette et ça ne se prend pas au sérieux !

Fredonne : « Way back in days of old, there was a legend told, about a hero known as Galavant! »
Alors que personne n’y croyait à cause de scores faiblards, Galavant a été renouvelée pour une saison 2, et rallongée de deux épisodes pour leur nouvelle aventure. Et dès l’ouverture de l’épisode, la série très meta et anachronique n’hésite pas à mettre le point dessus. Les paroles d’Alan Merken et Glenn Slater, toujours très second degré et bien malines, appuient là où ça fait mal, mais n’hésitent pas à souligner les aspects positifs de leur bébé. Eh oui, Galavant, c’est un format 30 minutes rafraîchissant, qui chante et qui danse, It’s a New Season ne pouvait pas lancer la saison d’une meilleure manière. Pour la peine, tous les troubadours de la saison 1 reviennent, avec encore plus d’énergie. On avait laissé notre héros (Joshua Sasse) et son nouveau BFF, l’ancien roi Richard (Timothy Omundson), à bord d’un bateau pirate, tandis qu’Isabella (Karen David), la nouvelle élue de son cœur allait être obligée de marier son cousin (beurk) de 11 ans (double beurk) pour restaurer le confort financier de ses parents. Jester (Ben Presley qui gagne en statut), Chef (Darren Evans) et Gwynne (Sophie McShera) les servent avec joie. Quant à Madalena (Mallory Jansen) et Gareth (Vinnie Jones), ben ils règnent sur les terres qui appartiennent de droit à Richard et Sid (Luke Youngblood) est coincé avec eux.

©ABC
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Gal possède ce côté un peu kitsch (à la Captain Hammer) des gentlemen qui veulent trop bien faire qui en fera sourire plus d’un, et le voir avec Richard change vraiment la dynamique avec des scènes pleines d’humour bien entendu, mais avec une véritable complicité également. On retrouve pour cette reprise, Hugh Bonneville qui participe au numéro d’ouverture, et Kylie Minogue qui entonne un air très pop à la limite de la house comme son style personnel avec un Off With His Shirt (avec des notes de It’s Raining Men) en guest stars, avec un passage éclair de John Stamos (dont le personnage de Jean Hamm a un mignon du nom de Bobby, Mad Men fans dans la salle ?). L’humour s’installe à toutes les répliques, grâce aux références bien explicites que ce soit à la pop culture, avec un point Game of Thrones atteint, et OH MY, Once Upon a Time, vraiment ?!, ou à l’actualité en général (Facetime, Bachelor). De fait, l’histoire qui se déroule au moyen-âge ouvre de multiples possibilités à des blagues contextuelles, sur les coutumes de l’époque, mais ça ne fait que renforcer l’humour moderne.

©ABC
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Le style musical dans Galavant balaye tous les genres, l’an dernier on avait eu droit à du jazz comme à des titres particulièrement broadwayesque, on attend un numéro rappé et tout y est. Malgré la distance géographique qui sépare les personnages, chacun bénéficie d’un temps de parole et de chant assez équilibré, même si Gal reste bel et bien le héros qui va sauver son grand Amour. Mais ce qui montre bien la maîtrise de la comédie musicale, c’est les chansons d’ensemble qui sont vraiment montés aussi honorablement qu’une véritable pièce de Broadway. Les lignes fusent à point nommé, les duos, trios, chansons de groupe s’agencent particulièrement bien, et si c’était le défaut de bien d’autres séries musicales (oui, Smash et même, je dois le reconnaître, Crazy Ex-Girlfriend), Galavant gère la fougère au niveau artistique.

(P.S. : Ça va être compliqué d’espérer une saison 3 quand on voit l’audience actuelle…)

Aki

Une énième fangirl de Whedon, obsédée par les comédies musicales, la nourriture et les drames britanniques.

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