On a terminé

iZombie – Des zombies à Neptune

Avant le début de la saison 2 prévu pour le 6 octobre sur la CW, retour sur la saison 1 de la dernière création de Rob Thomas.

On a adoré Veronica Mars, on a très vite oublié Cupid, on a applaudi Party Down, on a critiqué 90210 Beverly Hills, Rob Thomas revient avec sa comparse Diane Ruggiero à la télévision avec iZombie, une série pas comme les autres sur des morts-vivants.

//alerte spoilers//

Ne soyez pas surpris, iZombie répond aux critères habituels d’un procedural. Mais comme Veronica Mars, la trame de fond cache autre chose. Déjà, l’univers zombiesque sort des lieux communs, ici, les zombies doivent se nourrir de cerveaux humains pour garder leur vitalité « humaine », mais à part ça, d’apparence, ils sont juste un peu albinos sur les bords si on exclut le mode full zombie. Les traits d’esprit de la série la rendent attachante, sans pour autant la rendre indispensable à cause d’un résultat mitigé, notamment sur l’histoire sans but. La plus grande qualité de la série repose dans son évolution constante. Elle sait qu’elle peut encore s’améliorer. Et les scénaristes n’hésitent pas à y aller à fond. Ils ne font pas dans la dentelle avec les métaphores morbides sans pour autant trop soulever les cœurs.

©CW
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Comme Tru Calling, Liv (Rose McIver) travaille à la morgue, ce qui lui permet de se fournir en nourriture… Elle croise alors la route de inspecteur Babineaux (Malcolm Goodwin) devant qui son chef (Rahul Kohli) trouve le parfait alibi pour expliquer les souvenirs qu’elle recouvre en mangeant le cerveau et une part de la personnalité d’une victime. Liv possède des pouvoirs psychiques. Enfin, la pire crainte qu’on couvait, c’était que le secret de Liv, pas très discrète pour le coup, ne soit jamais révélé à ses proches par des manigances absurdes. Mais non, la série opte pour le réalisme (si l’on puit dire) et les gens finissent par s’apercevoir que des zombies commencent à s’emparer de la population, enfin, de leurs cerveaux du moins. Ils auraient pu le remarquer plus tôt, qui sain d’esprit parfumerait tous ses plats avec autant de sauce piquante ?

Du coup, des personnages un peu fades au départ, comme Major (Robert Buckley), réussissent à briller sur la fin. Des gens possèdent des facultés d’adaptation incroyables, et Blaine en fait partie. David Anders colle vraiment au rôle du méchant psychopathe dans tous les cas, il mimique comme il faut, il parle avec un ton narquois et méprisant comme il le faisait déjà récemment dans Once Upon a Time et moins récemment dans Alias… Malgré cela, la dynamique de groupe pêche un peu. Ils n’ont pas encore trouvé les forces et faiblesses de chacun et se cherchent encore. Ce qui parait tout à fait normal, la série est encore jeune et aura bien le temps de se développer dans la nouvelle saison.

©CW
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Certaines relations exigent plus d’efforts que d’autres… Par exemple, Major et Liv, eh bien, malgré la platitude de Major, la façon dont le traite Liv mériterait une bonne paire de claques. Mentir à quelqu’un en sachant parfaitement qu’il va se faire interner volontairement à cause de ce mensonge… même pour le protéger, ça reste un peu exagéré. Puis le prendre pour un idiot tout du long, c’est lassant, alors qu’elle ne cherche pas à le cacher à d’autre personnages…
Bref, iZombie divertit comme le savait si bien le faire Veronica Mars, sans dégager le même capital sympathie que son aînée.

(P.S. : Tout ça pour dire au final, que Veronica Mars était très bien.)

Aki

Une énième fangirl de Whedon, obsédée par les comédies musicales, la nourriture et les drames britanniques.

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