Critiques de films

Ted 2 – Petit ours brun a grandi

Le succès surprise de Seth MacFarlane pour Ted l’amène à sortir un second opus du gros ours en peluche prévu pour le 5 août sur nos écrans.

Ted représente le pire cauchemar de tous les parents. Un ours en peluche sans filtre à gros mots qui pense qu’à se défoncer et à défoncer. Et cette fois-ci, il combat pour ses droits : être reconnu comme un être humain.

MacFarlane rembauche ses trublions de Mark Wahlberg et Giovanni Ribisi (Ted et Albert à l’ouest), Amanda Seyfried (Albert à l’ouest à la place de Mila Kunis) et lui-même, pour sa suite. Ted 2 reprend les mêmes ingrédients que le 1, avec autant de marijuana et de bang si ce n’est plus, et des innuendos sexuels. Comme on si attend, le film rajoute une couche de trash, sur un fond qui reste assez sérieux en y repensant, la reconnaissance des droits de l’homme. Cela entraîne des tirades touchantes, qui détonnent avec les caractères des personnages et des répliques qui font mouche.

©Universal
©Universal

On a beau décrier MacFarlane, il ne manque pas de talent, notamment dans le domaine musical où son ouverture ressemble à sa cérémonie des Oscars. Ses chansons précédentes incluent « If You’ve Only Got a Mustache » d’Albert à l’Ouest, mais aussi les génériques d’American Dad et The Cleveland Show. En tant que scénariste, aucun doute là-dessus non plus, ses blagues même en dessous de la ceinture réussissent à décrocher les rires. Mais avec la casquette de réalisateur, il reste assez grossier. Laissant une grande place à l’improvisation, quand on fait face à des acteurs qui ne sont pas l’aise, cela peut être problématique.

Malheureusement, si le premier opus surprenait par son originalité, la suite semble un peu redondante… Guests stars à gogo, de Tom Brady à Liam Neeson, les sketchs visuels font rire une fois, sans tenir sur la longueur. Avouons que même cet humeur gras arrive à secouer la salle de rire par le même miracle qui a rendu Ted vivant… Le moment marquant du film ? Quand Amanda Seyfried commence à chanter ! Les accents bostoniens se reconnaissent à des lieux, et même si les acteurs paraissent bien rodés à tourner face à rien pour permettre à la technique d’ajouter la peluche parlante en post-prod, il n’empêche que c’est difficile de visualiser Ted aussi bien que les personnages.

(P.S. : Ben… c’est pas Paddington quoi. Même habillé d’un ciré.)

Aki

Une énième fangirl de Whedon, obsédée par les comédies musicales, la nourriture et les drames britanniques.

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