On a testé

The Messengers : Save the Devil, Save the World

Mais qu’arrive-t-il à la CW ? Chaque année, elle propose un projet immature, incohérent et clairement dépassé. Il y a eu Tomorrow People, The Secret Circle… quelque fois, un projet arrive à se cacher et à durer comme The Beauty and The Beast. Avec The Messengers, on revient dix ans en arrière.

The Messengers raconte comment, lorsqu’un objet mystérieux s’écrase sur Terre en plein désert, la déflagration libère une vague d’énergie solaire qui arrête un à un les coeurs de personnes apparemment déconnectées les unes des autres. Quelques minutes plus tard, elles se réveillent toutes, changées, et découvrent qu’elles ont désormais pour mission d’empêcher la future et inéluctable Apocalypse. Elles sont les messagers.

La série met en scène Shantel VanSanten, Jon Fletcher et Sofia Black D’Elia.

Le pilote est tout sauf réussi, disons-le clairement. Cette critique sera tout sauf longue.

Le pitch ne fait pas dans l’originalité et son traitement non plus. Rien ne nous surprend durant ces 40 longues minutes. L’exposition des personnages est d’une facilité déconcertante, jamais immersive, ni empathique ou sympathique et très peu aidée par le jeu navrant des acteurs. Le scénario est cousu de fil blanc et le spectateur se retrouve dans une position assez exceptionnelle puisqu’il n’y a clairement aucune place pour lui. Rien ne l’attrape, le le pousse à la réflexion, à l’émerveillement. The Messengers ne propose rien de bien excitant. C’est un traitement à la Heroes avec exposition / événement déclencheur / révélation sans cette patte un peu mystique que la série de Tim Kring pouvait froler.

messengers
©CW

Mise en scène pauvre et écriture maladroite font de The Messengers un ratage appliqué. Ca ne va pas plus loin que son pitch qu’on trouve, après un instant de réflexion, idiot. La peur aussi nous envahie quand on pense au traitement préchi-précha que la série pourrait avoir. Il reste une bonne idée esthétique avec les ailes mais ça reste assez famélique. Il faut voir comment le réalisateur a raté la scène de l’apparition de Diogo Morgado aka Lucifer…
Avec une audience désastreuse, on ne donne pas cher de l’avenir de la série. Jetez-vous sur ce pilote pour au moins faire partie de l’histoire de The Messengers et ressortir ce titre au détour d’une conversation. Vous vous ferez peut-être passer pour un savant. C’est tout le mal que l’on peut souhaiter à The Messengers : entrer dans le panthéon des séries oubliées.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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