On a terminé

Gravity Falls – Saison 1

Etrange comment 2 séries animées ont pris de la place dans mon programme depuis la fin de Futurama. Rick et Morty et Gravity Falls sont les séries que j’apprécie le plus dans mon programme sériel. Je vous explique pourquoi pour Gravity Falls.

Mable et Dipper, 12 ans, sont amenés à passer leur été chez leur Oncle Stan. Il tient le Mystery Shack, sorte de cabinet de curiosités très porté sur l’arnaque. Dipper et Mable sont jumeaux mais très différents. Elle est distraite, hyperactive, joyeuse quand Dipper plus sérieux, moins dissipé. Quand il découvre un livre mystérieux dans les bois, le début des aventures commencent entre phénomènes étranges et monstres en tout genre.

Coincé entre le dessin-animé Disney pour gosses et le pur plaisir coupable pour adultes, Gravity Falls n’est finalement qu’une excellente série. Il faut voir plus loin que le simple divertissement, il y a un vrai travail de scénario pour Gravity Falls. . Durant la saison 1, Mable et Dipper, souvent accompagnés par Moos et Wendy, les deux assistants vendeurs de la boutique. L’un est un gros béta, l’autre une ado en pleine fleur de l’âge. On ne compte plus les références en tout genre ou l’humour haut de gamme qui traversent les épisodes où les compères vont devoir affronter des lutins, des monstres légendaires, un magicien ou des zombies. On nage vraiment en plein bestiaire du fantastique.

Extrait d’un épisode où l’improbable humour règne

Ne prenant jamais le spectateur pour un idiot, Gravity Falls a un capital sympathie énorme et indéniable. Dessins ronds, colorés, animation moderne, réalisation vraiment inspirée et humour implacable, Gravity Falls n’a pas offert d’épisodes mauvais ni même moyens. Le niveau est maintenu tout le long des 20 épisodes de la saison 1. Mable est la caution comique de la série enchaînant réactions improbables et mimiques adorables. Les gimmicks de la série sont inspirés avec le look des héros très identifiables, les pulls de Mable tous plus improbables les uns que les autres, le cochon Dandinou (Waddles en VO), le décor du Mystery Shack et évidemment le livre mystérieux qui fait tout le sel de la mythologie de la série. La série n’hésite pas à rendre hommage aux créatures du cinéma, aux jeux-vidéos ou aux légendes urbaines. L’épisode parodique de Street Fighter est exceptionnel par exemple ! utilisant les codes du jeu et les graphismes style ancienne génération de consoles, l’épisode offre un très bel hommage.

Graivty falls
©Disney

En effet, dans chaque épisode et dans le générique de fin se cachent des codes déchiffrables selon différentes méthodes (les ciphers) comme le Caeser Cipher (chiffrement par décalage)  ou l’Atbash cipher (chiffrement par substitution). Après déchiffrage, ces indices permettent de se rapprocher un peu plus des énigmes du livre ou des personnages. Un aspect ludique qui rend encore plus addictif la série… et qui renforce l’implication du spectateur dans la quête du fil rouge à savoir l’origine du livre !

https://www.youtube.com/watch?v=9Pe4_sVz5wo

Extrait d’un épisode où l’improbable humour règne… encore

On terminera par une VF vraiment excellente et presque meilleure que la VO. La voix française de Dipper est plus enfantine que celle faite par Jason Ritter (The Event) et joue beaucoup sur la vision du personnage. Vous l’aurez compris, Gravity Falls est une série très maîtrisée et qui a fermé sa saison 1 avec un cliffhanger audacieux. La saison 2 a très bien commencée et on ne manquera pas de revenir en parler !

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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