Critiques

OneRepublic – Native

Je ne connais que très peu de compos de OneRepublic à part les plus célèbres,  néanmoins j’ai voulu un peu goûter à leur troisième album, Native.

Le groupe de Ryan Tedder a affolé les charts avec Apologize il y a quelques années et le groupe continue à remplir les salles et à bien fonctionner aux USA. Cet album s’accompagne d’une tournée dont plusieurs dates en France.
On commence avec Counting Stars qui avec son côté guitare sèche charme de suite. Plongé dans un bain pop, la chanson est rafraîchissante mais il manque un peu d’originalité. On retrouve le chant d’intro de pas mal de compos de OneRepublic avec un petit beat sur If I Lose Myself puis les lyrics et le rythme s’envolent dans un refrain léger. Titre dans la droite lignée du groupe, il comporte un petit synthé qui l’emporte dans le haut du panier de l’album malgré un petit côté redondant. C’est quasiment le même constat sur What You 

Feel Again est le premier titre sorti pour l’album des OneRepublic. A la manière de leurs titres phares, l’intro impose de suite sa marque. Quand les tambours arrivent, le titre prend forme puis décolle enfin dans une orgie de sons. La mélodie est fraîche  pop. Un des titres phares de l’album si ce n’est du groupe.

I Lived commence très fort avec quelques notes de guitare qui interpelle immédiatement.  La voix de Ryan Tedder s’impose. La chanson perd son côté intimiste dans les refrains qui cassent un peu l’ambiance mise en place. Cependant il y a un petit côté feu de bois, tambour et trompette (j’exagère) et des oh oh qui emportent l’adhésion. Mais franchement, on sent qu’elle aurait pu être une très bonne chanson si ces notes de guitare étaient restées…

Light It Up a de sonorités électriques qui donnent une sensation de brouillon émanent de la chanson mais qui passe au fil des minutes. La composition est finalement assez expérimentale et instrumentale. Can’t Stop est atypique dans ses envolées aiguës de la part du chanteur. D’une lenteur et d’une répétition encore bien marquées, la chanson arrive à pénétrer l’inconscient et s’écouter sans déplaisir.

Au Revoir, titre en français pour ce titre qui commence comme un dîner mondain et finit comme un dessert d’une douceur intéressante. L’album se perd un peu dans une sucrerie pas encore indigeste.

Something’s Give, Preacher et Burning Bridges fait dans la facilité avec du chant élevé, une mélodie posée et lancinante.

Something I Need a ce côté un peu festif, beau et frais qui font les grandes chansons. Les couplets ont cette petite mélodie qui accroche de suite et ne parlons pas du refrain qui conclut d’une bonne manière la liste des bonnes notes. Bien sur il y a la touche OneRepublic avec un petit peu de manière mais les choeurs font tout et emmènent la chanson vers le top 3 de l’album.

L’interlude Don’t Look Down est à rapprocher de l’intro de Xyloto Myloto de Coldplay.

L’album se conclut avec Life In Color qui commence comme une bonne chanson de Coldplay et devient finalement une très bonne chanson de OneRepublic. Elle met du rythme et du punch. L’énergie de cette chanson réveille l’auditeur qui s’était un peu endormi sur ses écouteurs.

On ne retiendra que les chansons plus énergiques de cet album, du moins de mon côté. Les autres étant un peu trop sirupeuse, l’album part sur une certaine facilité qui n’est loin d ‘être concrète. Les ballades ne sont simplement pas aussi marquantes que leurs plus grandes compositions. C’est beau, bien emballé mais ça ne marque pas plus que ça. Peut-être est-ce la marque de fabrique du groupe d’offrir des compo énergiques pour chanter et d’autres compos pour s’évader.

 

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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