Critiques de films

Le Jour Où Je L’ai Rencontrée : Quand George rencontre Sally

La voix off de George commence le film sur fond de pensées profondes sur la place de l’être humain dans le monde vu qu’il sait qu’il va mourir. Démarrer ainsi le film donne de suite une ampleur plutôt intéressante. A quelle sauce, la romance allait être servie si le personnage principal se questionne autant ?

Il ne faut pas s’attarder sur le résumé qui fausse quand même l’essence du film. George rencontre bien Sally mais leur relation n’a que peu de poids dans l’histoire. On suit surtout George et sa relation avec ses professeurs, sa mère et quand Sally est là, l’alchimie n’est pas vraiment présente. Au contraire, Sally est tellement antipathique qu’on aimerait que George lui dise ses 4 vérités en pleine gueule.

art of getting by - Le Jour Où Je L'ai Rencontrée : Quand George rencontre Sally large 559598Le peu d’attention à l’égard du personnage de Sally au niveau de l’écriture la fait passer pour une fille instable. L’histoire d’amour n’est donc plus la même que celle que l’on voulait. Le troisième tiers arrive finalement dans les tranchées de la Rom Com et là on peut oublier l’heure passée à se demander où va le film.

Highmore est plutôt convaincant dans le rôle du garçon sans émotion, sans réaction. Emma Roberts est le summum de la cuteness mais voilà son rôle est mal défini.

Que vient faire Alicia Silverstone et Blair Underwood dans cette histoire? Leur rôle respectif est transparent même si Underwood joue un proviseur plutôt convaincant, il y a un problème au niveau du poids de chaque actant dans le schéma narratif.

Geroge est finalement très seul dans ce film et le rythme assez lent où les scènes s’enchainent sans vraiment passionner n’aident pas le spectateur à s’intéresser plus que ça… Et pourtant il y a un petit quelque chose qui nous garde éveiller, une volonté de voir George réussir et conclure avec une philosophe autre que celle du départ. Même si finalement l’amour sauve les meubles, il y aura pas mal de petits défauts qui gachent le plaisir. Parler d’art et d’amour à donner Cashback, ça aurait pu être un réussite si on ajoutait à ça une réflexion sur sa place dans la société mais il n’en est rien. Dommage.

 

[youtube ipQfrwWwR6M]

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *