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[Critique] Crazy, Stupid, Love (2011)

- [Critique] Crazy, Stupid, Love (2011) crazy stupid love l ebmmwzRéalisé par John Requa (I Love You Philip Morris) et Glenn Ficarra(I Love You Philip Morris). Avec Steve Carell (The Office), Ryan Gosling (Drive, The Notebook), Julianne Moore (Evolution)

Une nouvelle comédie romantique, un nouveau rôle de quarantenaire loser pour Carell, un nouveau rôle de beau gosse pour Ryan Gosling ? Je dirais oui à tout, mais un oui mais !

Ce film est formidable sur bien des points. Si j’ai lâché ma petite larme au début, au milieu et à la fin, ce n’est pas pour rien.

Cal (Steve Carell, formidable) a quarante ans et sa femme veut le divorce. Jacob, futur trentenaire, enchaine les aventures d’un soir. Le point commun ? Ils vont se rencontrer alors que Cal noie son chagrin à un bar. Jacob le prend sous son aile.

Un soupçon de Hitch rend le film tout de suite sympathique, Steve Carell et Ryan Gosling sont de suite en alchimie. Cette partie coaching finie, on passe aux histoires de chacun avec les codes de la comédie romantique repris mais ça n’entâche en rien la qualité du film grâce à des acteurs vraiment justes et à un travail sur le geste et le regard plus qu’intéressants.  Steve Carell est d’ailleurs monstrueux dès que les larmes commencent à monter en lui comme dans l’une des premières scènes du film, terriblement juste (à mes yeux surtout). La caméra n’hésite pas à utiliser le gros plan dans les déplacements de chaise, de mains, il y a une recherche dans la quête de la proximité, du contact qui m’a beaucoup intrigué.

Emma Stone est aussi dans le film et joue le love interest de Jacob. Emma est la starlette qui monte et elle a tout à fait sa place dans la comédie romantique, ni belle, ni moche, Emma excelle par son visage ouvert au monde, elle attire toute de suite le regard (bon elle est loin d’être moche quand même).

- [Critique] Crazy, Stupid, Love (2011) crazy stupid love

Outre les parties quarantenaire et pré-trentenaire, il y a une histoire sympathique et audacieuse entre le fils de Cal et la baby sitter. Cette histoire d’ado est mignonne et ne tombe pas dans le cliché notamment par des quiproquos intelligents, funs et globalement drôles !

Le film se termine en apothéose avec un pseudo twist efficace qui rend les dix dernières minutes dynamiques et efficaces. Le film est vraiment frais, ne tombe pas immédiatement dans le cliché ou le mélo et quand il soe franchir le pas, il le fait avec classe et justesse.

S’il est encore à l’affiche, n’attendez pas, vous passerez un excellent moment.

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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