CritiquesMusique

All Time Low – Dirty Work (2011)

 

No. Title Music Length
1. « Do You Want Me (Dead?) » Gaskarth, Mike Green 2:47
2. « I Feel Like Dancin’«  Gaskarth, Rivers Cuomo 3:01
3. « Forget About It » Gaskarth, John Fields 2:49
4. « Guts » (feat. Maja Ivarsson of The Sounds) Gaskarth, Green 3:18
5. « Time Bomb » Gaskarth, Matt Squire 3:30
6. « Just the Way I’m Not » Gaskarth, Butch Walker 3:18
7. « Under a Paper Moon » Gaskarth, Green 3:03
8. « Return the Favor » Gaskarth, Daniel Lutrell, Jacob Lutrell 3:41
9. « No Idea » Gaskarth, Terius NashChristopher Stewart 4:25
10. « A Daydream Away » Gaskarth, Green 4:13
11. « That Girl » Gaskarth, Squire 3:12
12. « Heroes » Gaskarth, John Feldmann 3:26

J’écoute l’édition UK qui contient 4 pistes supplémentaires :

No. Title Length
13. « Get Down on Your Knees and Tell Me You Love Me » 3:00
14. « My Only One » 4:22
15. « Merry Christmas, Kiss My Ass » 3:12
16. « Time Bomb » (acoustic) 3:29

L’album commence doucement avec une chanson plutôt pop alors que le groupe était presque considéré comme le nouveau Blink-182. Do You Want To Me (Dead) ? est quand même bien fraîche, le refrain est entraînant.

Le single I Feel Like Dancin’ co-écrit par River Cuomo de Weezer est du même acabit quoiqu’un peu moins entraînant.

Forget About It est encore très sage mais on sent une montée en puissance. Le groupe était un peu plus enjoué d’après mes souvenirs. On se retrouve devant un groupe beaucoup trop plat pour l’instant.

Guts est ultra passable malgré une bonne idée de structure du chant.

Time Bomb, co-écrit par Pierre Bouvier et Chuck Comeau de Simple Plan, est une chanson au refrain efficace mais on atteint vraiment un niveau trop balisé dans le genre.

On se demande si l’album va commencer à nous surprendre ou au moins nous plaire… Avec Just The Way I’m Not, on est déjà un peu plus joyeux. La chanson a une progression intéressante, le refrain semble inachevé, on attend une explosion qui tarde à venir et tout ce qu’on a c’est une fin version ballade qui plombe un peu le tout. Dommage !

C’est presque avec envie que l’on écoute la suivante, Under A Paper Moon. Mais encore une fois, la chanson peine à décoller. Il y a vraiment un problème au niveau du refrain qui manque de peps.

Return The Favor fait peur, du moins au tout début, les airs de ballade se dissipent très vite et des petits airs de Fall Out Boys viennent faire plaisir sauf que l’on retombe dans des refrains très mielleux, dommage ! Le premier avis était le bon, la première ballade de l’album est déjà celle de trop.

No Idea est clairement la moins bonne compo de l’album. Aucune fulgurance, aucun rythme entraînant.

A Daydream Away  est la seconde ballade mais acoustique, donc on pardonne plus facilement ! Cependant on ne pardonne pas une ballade d’une mièvrerie confondante de facilité.

[youtube MTJkE8Ki3Gg]

That Girl me rappelle furieusement les « meilleures » chansons de Busted, vous savez ce groupe de pop punk très ado qui avaient pourtant de l’énergie à revendre. Il s avaient fait ce tube Year 3000. Bref, là sur That Girl, il n’y a pas l’énergie de Busted etcette mélodie que l’on retient aussi facilement que René La Taupe. Bon ça reste sympa à écouter mais on est loin encore une fois du « grand » All Time Low.

Heureusement Heroes, le providentiel Heroes, arrive et met tout le monde d’accord, du bon pop punk (de la ?) comme il faut. Une batterie folle, des riffs rapides, un titre dans le haut du panier même si l’on regrette les passages un peu moins furieux. Get Down On Your Knees and Tell Me You Love Me continue sur la lancée, elle garde le rythme tout le long et on retrouve le côté Fall Out Boys de la batterie mais surtout de la voix du chanteur.

L’abum retombe dans les travers de la ballade pop rock avec My Only One malgré un refrain atypique qui surprend.

Merry Christmas, kiss my ass est presque la plus poétique des chansons de Dirty Work. Assez plaisante à écouter et à comprendre.

Dirty Work est un album assez moyen, malgré tout il contient des chansons agréables à l’écoute qui ne vous fatigueront pas rapidement. Il y a clairement un manque de folie dans cet album, on sent une certain retenue qui cache peut-être une volonté de proposer quelque chose de plus maitrisé, sérieux ou sage. Clairement un essai râté de ce côté là !

Tom Witwicky

Créateur de SmallThings, 1er Geek Picard de la planète Exilé dans le 92

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